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- Le Puits de l’Ascension (extrait) - Brandon SANDERSON
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Citation
"Si jamais je me retrouve un jour abandonné sur un sommet ou perdu dans un désert, je connais un moyen infaillible pour obtenir de l’aide. Je me contenterai d’annoncer l’ouverture d’une convention de science-fiction ; dans la demi-heure, Brian Aldiss et Arthur Clarke seront là". POHL Frederik"Jeux" de Jim le Galactique
Nouvelles & Extraits
Jeux par Jim le galactique :
J’ai aujourd’hui atteint l’âge limite. Je ne suis plus intéressant. Il est dans notre monde tant de gens qui payent pour nous voir vivre. Chaque jour, rituellement, religieusement, nous sommes observés, admirés. Notre vie est, il faut le dire, particulièrement plaisante. Bien que souvent monotone, les journées sont vite passées et nous nous retrouvons tous. C’est vers 18 heures habituellement que nous passons sous les projecteurs. Nous nous rangeons tout, dans le même ordre tous les soirs, à la même heure.
C’est un long couloir blanc, lumineux et rectiligne. C’est toujours F. devant moi, il a les cheveux coupés courts, presque rasés. Il porte le même uniforme que moi, pas les mêmes couleurs ni les mêmes coupes. Mais nous nous ressemblons.
J’attends dans la file. On nous regarde déjà, pour voir si tout est en ordre. Bien sûr nous n’avons pas le choix. Une force invisible nous attire dans cette pièce. Et ’"ils" préfèrent nous voir ordonnés, prêts. J’ai toujours vécu ainsi, jeux le matin, jeux l’après-midi, jeux le soir puis repos. A 17 heure 55, nous avançons en rang, nous convergeons vers le couloir. Un bruit sourd, nos bottes sur le sol éclatant de propreté. Arrive "lui", il nous appelle, tous les soirs, alphabétiquement. Je suis G.
Nos appartements sont très… bien. Je ne ressens pas le besoin de les décrire, ils sont simplement bien. Tous les jours les mêmes jeux. Une lettre tirée au sort. Puis une deuxième. On se connaît tous maintenant. Enfin, ceux qui sont encore là. Les autres sont rapidement remplacés. Aucun soucis de ce côté. "Ils" trouvent toujours quelqu’un en remplacement. Les jeux habituels, je suis bon dans cette discipline. On aurait pu croire que la nature m’ai privé d’une vie douce en m’ôtant intelligence, finesse et grâce. Je joue donc je vis.
17h55. C’est mon tour, je me range promptement. Je suis bien habillé. J’entre dans la pièce. Je ferme les yeux, n’ai qu’à attendre quelques secondes et la voix métallique dit posément : G./J.
La pièce tourne, légère sensation de vertige, je n’ai pas le temps de m’en préoccuper. J. est un nouveau. Je dois me méfier, être sur mes gardes. Ce n’est pas un entraînement dit la voix. C’est le signal de départ. Nous devons les satisfaire. "Ils" ne nous élèvent pas pour rien. Je saute sur J. , je le frappe d’abord au bas ventre, un léger cri réprimé. Il pose sa main sur mon visage, tord la chair et enfonce ses ongles sales dans mes joues. Je le repousse du pied, je sens ses mains se détacher de ma mâchoire. Il est plié en deux, je lui ai fait mal, il est temps d’en finir, pas de répit à 18h. Un coup de poing dans le nez, un filet de sang jaillit et laisse une trace sur le sol. "Ils" baissent la lumière, J. est à terre, pour le spectacle, il pleure. Mais il ne sera pas épargné pour autant. Un coup violent dans le ventre, il est pris de convulsions. Pour le spectacle… Un coup sur la nuque, c’est fini, j’ai gagné. je peux aller me coucher. La lumière augmente progressivement, la voix annonce la prochaine rencontre.
Aujourd’hui j’ai atteint l’âge limite, cela fait un mois que je suis ici, "ils" me supprimeront bientôt. Je devient trop fort, je gâche le spectacle. Je suis humain, fier de l’être ? Pourquoi pas ? Je suis fort et c’est mon destin que d’être faible.
- Jim le galactique -
Réactions sur cet article
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26 février 2009, par sukijoy
"Jeux" de Jim le Galactique
Un univers est ébauché…comme dans "vivre moderne" je trouve que la brièveté nuit un peu à la psychologie du personnage auquel le lecteur n’a pas le temps de s’identifier. Du coup le dénouement tombe un peu à plat. C’est d’autant plus dommage que l’écriture a le pouvoir de transmettre l’ambiance.