Titre Original
Le porteur d’eau - Jean-Marc LIGNY Le Bélial’, 2011
Genre
AnticipationEvaluation
Note 4/5
Du même auteur
- Le Vaisseau ardent (extrait) - Jean-Claude MARGUERITE
- Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête - Washington IRVING
- Isak le blanc-regard (extrait) - Tom LLOYD
- U2oa - Nouvelle de Frédéric Darriet
- Sans âme (extrait) - Gail CARRIGER
- Pinton 1 et 2 de Eric Bury
- Sur le flanc de la froide colline - Loïc LE BORGNE
- La présence - Lucius SHEPARD
- Quand il y aura des pommiers sur Mars - Ugo BELLAGAMBA
- La métamorphose - Franz KAFKA
- "Le Défi" de Michel Rozenberg
- Terrien, prends garde ! - Poul ANDERSON
- In Vino - Jérôme NOIREZ
- Le Puits de l’Ascension (extrait) - Brandon SANDERSON
- Le poème au carré - Catherine DUFOUR
- Pour qui grincent les gonds - Jérôme NOIREZ
- Défait - Léo HENRY
- "L’Homme noir" de Eric Bury
- "Après les choses" de LN
- Les enfants de Mercure - Stephen BAXTER
- L’écaille de Taborin - Lucius SHEPARD
- Le royaume empoisonné (extrait) - Celine KIERNAN
- Le baiser du démon, une aventure de Danny Valentine (Extrait) - Lilith SAINTCROW
- L’homme qui peignit le dragon Griaule - Lucius SHEPARD
- La forme des cavernes - par Julien Beauche
- Suicide par imprudence - Yves et Ada REMY
- "Vivre moderne" de Jim le Galactique
- "Vous avez l’heure ?" de Cyrallen
- La Mère des mondes - Jean-Laurent DEL SOCORRO
- Les Maîtres de maison - Jack VANCE
- Scomark telesport 10 (Daniel, 1983) - David CALVO
- Le cimetière des toucans - Francis BERTHELOT
- Les années métalliques - Michel DEMUTH
- La Maison du Menteur - Lucius SHEPARD
- Le goût du sang - Michel PAGEL
- L’aventure de la cité ultime - Sylvie DENIS
- Le canot - Richard Paul RUSSO
- Je ne suis pas une légende - Catherine DUFOUR
- Un amour dévorant - Jean-Philippe JAWORSKI
- Fleur - Laurent GENEFORT
- Je suis l’ennemi - Thomas DAY
- Ethologie du tigre - Thomas DAY
- La beauté des âges - par Julien Beauche
- L’Homme - Paul J. McAULEY
- La Route de Sinharat - Leigh BRACKETT
- Lavinia (extrait) - Ursula K. LE GUIN
- La Pucelle enfumée - Jean-Pierre ANDREVON
- Le Père des pierres - Lucius SHEPARD
- En apprenant à être moi - Greg EGAN
- Mademoiselle Belle - Laurent KLOETZER
- Le vieux M. Boudreaux - Lisa TUTTLE
- En sa tour, Annabelle - Claude ECKEN
- "La spore de Sédicaph" de Frédéric Darriet
- In the court of the Lizard King - Jacques BARBERI
- "Jeux" de Jim le Galactique
- Rempart - Laurent GENEFORT
- " A propos du paradoxe de Fermi" d’Alain Kotsov – 2001.
- Les balivernes de la nuit - Raoul VERNES
- Tout ce que vous cherchez - Jérôme CIGUT
- Chien du heaume (extrait) - Justine NIOGRET
- Les aventures de Llynn
- "Echec et mat" d’Olivier Rouleau
- La Faim du monde - Xavier MAUMEJEAN
- CPCBN - David CALVO
- "ArcaneZ" de Meowcat
- L’épouvantail - Roland C. WAGNER
- Ambient otaku - David CALVO
- Aeroplane tonight - David CALVO
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- Les Cent Mille Royaumes (extrait) - N.K. JEMISIN
- Dieu, vu de l’intérieur - Jean-Claude DUNYACH
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- La fille du chasseur d’écailles - Lucius SHEPARD
- Nuptiale - Jean-Philippe JAWORSKI
- Le Monde des A ou la destruction organisée d’une utopie par le professeur A.E. Vandevogtte - Michel PAGEL
- Un bon chienchien, ça - Timothée REY
- Le Réveil des hommes blancs - Christian LEOURIER
- Le voyageur - par Gaël Manceau
- Averse cosmique - Jean-Jacques NGUYEN
- Mordre le bouclier (extrait) - Justine NIOGRET
- Œuvre vécu d’Athanase Stedelijk, une monographie - Léo HENRY
- La Flamme Chantante - Clark Ashton SMITH
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Citation
« La science-fiction est le moyen d’expression par lequel notre misérable certitude que demain différera d’aujourd’hui de façon imprévisible peut être transmuée en une attente impatiente et passionnante. » John BrunnerLe porteur d’eau - Jean-Marc LIGNY
Nouvelles & Extraits
Les premières lignes
C’est une vallée désertique, terre craquelée, arbres morts, pelade d’herbes jaunes moribondes. Sur les flancs ravinés des collines, des souches calcinées, de la caillasse, des broussailles épineuses et revêches, de la poussière qui volute au moindre souffle de vent. Les empreintes d’anciens champs, des vestiges de clôtures. Au creux de la vallée, quelques fermes en ruines gisent le long de routes défoncées, dont l’asphalte est réduit à l’état de plaques noirâtres. Sur les rives pierreuses d’une rivière asséchée s’étend un village, dont le centre est enclos d’une grossière palissade de tôles. Hors de l’enceinte, les maisons sont abandonnées, écroulées ou incendiées. Une zone artisanale en friche arbore les carcasses dénudées de bâtiments industriels, entourés de traces de parkings envahis de moisine, où achèvent de pourrir deux ou trois épaves de voitures sableuses et mangées de rouille. Au milieu du village, un pont effondré, rafistolé de bric et de broc, enjambe la rivière. Quelques panneaux solaires décatis s’étalent sur les toits des maisons. Quatre éoliennes de guingois tournent en grinçant. Surgissant au-dessus des collines pelées, le soleil se lève sur cette désolation, énorme, boursouflé. La journée s’annonce torride, comme d’habitude.
L’avis de Philémont
En 2080 la France est ravagée par la sécheresse et l’eau est devenue une quête vitale de tous les instants. Jean-Marc LIGNY s’intéresse donc au réchauffement climatique, et ce de manière percutante. Dommage que le final tombe un peu à plat.