
Titre Original
Le porteur d’eau - Jean-Marc LIGNY Le Bélial’, 2011
Genre

Evaluation

Du même auteur
- En sa tour, Annabelle - Claude ECKEN
- L’appel de la nébuleuse - Claude ECKEN
- Le Père des pierres - Lucius SHEPARD
- La Flamme Chantante - Clark Ashton SMITH
- Chien du heaume (extrait) - Justine NIOGRET
- L’Homme - Paul J. McAULEY
- Le canot - Richard Paul RUSSO
- Je ne suis pas une légende - Catherine DUFOUR
- Les aventures de Llynn
- Défait - Léo HENRY
- Mordre le bouclier (extrait) - Justine NIOGRET
- Le vieux M. Boudreaux - Lisa TUTTLE
- Les Maîtres de maison - Jack VANCE
- U2oa - Nouvelle de Frédéric Darriet
- Scomark telesport 10 (Daniel, 1983) - David CALVO
- Ethologie du tigre - Thomas DAY
- Le goût du sang - Michel PAGEL
- "ArcaneZ" de Meowcat
- Œuvre vécu d’Athanase Stedelijk, une monographie - Léo HENRY
- La métamorphose - Franz KAFKA
- Les années métalliques - Michel DEMUTH
- "Vivre moderne" de Jim le Galactique
- L’écaille de Taborin - Lucius SHEPARD
- La Maison du Menteur - Lucius SHEPARD
- L’épouvantail - Roland C. WAGNER
- CPCBN - David CALVO
- Le cimetière des toucans - Francis BERTHELOT
- Dieu, vu de l’intérieur - Jean-Claude DUNYACH
- Les Cent Mille Royaumes (extrait) - N.K. JEMISIN
- Pinton 1 et 2 de Eric Bury
- Les balivernes de la nuit - Raoul VERNES
- Le royaume empoisonné (extrait) - Celine KIERNAN
- Le Monde des A ou la destruction organisée d’une utopie par le professeur A.E. Vandevogtte - Michel PAGEL
- Nuptiale - Jean-Philippe JAWORSKI
- Je suis l’ennemi - Thomas DAY
- La beauté des âges - par Julien Beauche
- Un amour dévorant - Jean-Philippe JAWORSKI
- Quand il y aura des pommiers sur Mars - Ugo BELLAGAMBA
- Terrien, prends garde ! - Poul ANDERSON
- Pour qui grincent les gonds - Jérôme NOIREZ
- Le Vaisseau ardent (extrait) - Jean-Claude MARGUERITE
- "L’Homme noir" de Eric Bury
- In the court of the Lizard King - Jacques BARBERI
- Le Puits de l’Ascension (extrait) - Brandon SANDERSON
- L’homme qui peignit le dragon Griaule - Lucius SHEPARD
- Suicide par imprudence - Yves et Ada REMY
- " A propos du paradoxe de Fermi" d’Alain Kotsov – 2001.
- Le Réveil des hommes blancs - Christian LEOURIER
- "Après les choses" de LN
- La Faim du monde - Xavier MAUMEJEAN
- Le voyageur - par Gaël Manceau
- Averse cosmique - Jean-Jacques NGUYEN
- Rempart - Laurent GENEFORT
- Aeroplane tonight - David CALVO
- Le poème au carré - Catherine DUFOUR
- Fleur - Laurent GENEFORT
- La présence - Lucius SHEPARD
- "Le Défi" de Michel Rozenberg
- L’aventure de la cité ultime - Sylvie DENIS
- La forme des cavernes - par Julien Beauche
- In Vino - Jérôme NOIREZ
- "Vous avez l’heure ?" de Cyrallen
- La fille du chasseur d’écailles - Lucius SHEPARD
- "La Chantefable des Roseaux" (extrait) de Jon Stark
- Ambient otaku - David CALVO
- Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête - Washington IRVING
- Sans âme (extrait) - Gail CARRIGER
- Isak le blanc-regard (extrait) - Tom LLOYD
- La Mère des mondes - Jean-Laurent DEL SOCORRO
- Lavinia (extrait) - Ursula K. LE GUIN
- Tout ce que vous cherchez - Jérôme CIGUT
- "Jeux" de Jim le Galactique
- Les enfants de Mercure - Stephen BAXTER
- Le baiser du démon, une aventure de Danny Valentine (Extrait) - Lilith SAINTCROW
- Sur le flanc de la froide colline - Loïc LE BORGNE
- "Echec et mat" d’Olivier Rouleau
- La Pucelle enfumée - Jean-Pierre ANDREVON
- En apprenant à être moi - Greg EGAN
- Un bon chienchien, ça - Timothée REY
- "La spore de Sédicaph" de Frédéric Darriet
- Mademoiselle Belle - Laurent KLOETZER
- La Route de Sinharat - Leigh BRACKETT
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Citation
"Morcoock apparaît en chaussettes, gros, grand, cheveux roux, longs mais dégarnis sur le front, barbe fournie : il sort tout droit d’un de ses livres et on l’imagine aisément chevauchant aux côtés d’Elric". GUIOD Jacques
Le porteur d’eau - Jean-Marc LIGNY
Nouvelles & Extraits
Les premières lignes
C’est une vallée désertique, terre craquelée, arbres morts, pelade d’herbes jaunes moribondes. Sur les flancs ravinés des collines, des souches calcinées, de la caillasse, des broussailles épineuses et revêches, de la poussière qui volute au moindre souffle de vent. Les empreintes d’anciens champs, des vestiges de clôtures. Au creux de la vallée, quelques fermes en ruines gisent le long de routes défoncées, dont l’asphalte est réduit à l’état de plaques noirâtres. Sur les rives pierreuses d’une rivière asséchée s’étend un village, dont le centre est enclos d’une grossière palissade de tôles. Hors de l’enceinte, les maisons sont abandonnées, écroulées ou incendiées. Une zone artisanale en friche arbore les carcasses dénudées de bâtiments industriels, entourés de traces de parkings envahis de moisine, où achèvent de pourrir deux ou trois épaves de voitures sableuses et mangées de rouille. Au milieu du village, un pont effondré, rafistolé de bric et de broc, enjambe la rivière. Quelques panneaux solaires décatis s’étalent sur les toits des maisons. Quatre éoliennes de guingois tournent en grinçant. Surgissant au-dessus des collines pelées, le soleil se lève sur cette désolation, énorme, boursouflé. La journée s’annonce torride, comme d’habitude.
L’avis de Philémont
En 2080 la France est ravagée par la sécheresse et l’eau est devenue une quête vitale de tous les instants. Jean-Marc LIGNY s’intéresse donc au réchauffement climatique, et ce de manière percutante. Dommage que le final tombe un peu à plat.