Cetaganda (T10 La Saga Vorkosigan)

MC_MASTER BUJOLD Lois

Article publié le samedi 29 décembre 2007 par Cyrallen

Quatrième de couverture :

L’impératrice douairière d’Eta Ceta vient de mourir. Miles et son cousin Ivan se rendent donc à Cetaganda, l’empire ennemi, pour assister aux somptueuses funérailles.

Jolie paire que ces deux-là : la tête et les jambes !

Miles le nabot surdoué, Ivan l’athlète à cervelle de moineau, le séducteur de ces dames - à eux deux ils sont censé représenter Barrayar. Mission strictement diplomatique : pas question de se lancer dans ces aventures insensées dont Miles est coutumier…

Facile à dire… Ils n’ont pas encore débarqué de leur capsule spatiale qu’ils sont attaqués par un étrange vieillard. Après une brève bagarre, l’individu s’enfuit, mais Miles et Ivan ont pu s’emparer d’un objet bizarre, une sorte de bâton. On dirait une clé électronique…

En fait de bâton, c’est de la dynamite qu’ils détiennent sans le savoir. Bientôt Miles découvre qu’un complot se trame contre Barrayar et décide d’enquêter. Mission "diplomatique" ? A d’autres !

L’avis de Jean-Marc Suzzoni :

Cetaganda se situe chronologiquement entre The Vor Game et Ethan of Athos, il met en scène Miles et Ivan en mission diplomatique à Cetaganda. L’Impératrice Douairière vient de mourir et les deux jeunes officiers sont envoyés représenter Barrayar chez l’ennemi officieux… Mais évidemment rien ne se passera comme prévu. D’abord ils sont agressés avant même d’avoir posé le pied sur la planète, puis des incidents bizarres et inexpliqués se succèdent à un rythme soutenu : complots ou blagues de jeunes cétagandants désœuvrés ? Finalement Miles se sentira obligé se mêler de l’assassinat d’un serviteur du palais impérial, s’enfonçant un peu plus dans les ennuis…

Bien qu’agréable à lire, ce court roman n’a pas la puissance des précédents. S’il nous donne une vue intéressante d’une étrange civilisation galactique, s’il y a quelques bonnes trouvailles (les véhicules boules des Hautes Dames…), l’intrigue politico-diplomatique est quand même un peu courte. Il est à se demander si Cetaganda n’était pas un texte ancien édité avec quelques années de retard… C’est un texte mineur à mon avis. Le simple fait qu’il ne soit pas dans la continuité de l’univers, qui intervient à partir de La danse du miroir, semble le prouver.


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