Un clone encombrant (T5 La Saga Vorkosigan)

MC_MASTER BUJOLD Lois

Article publié le samedi 29 décembre 2007 par Cyrallen

Quatrième de couverture :

Plutôt réussie, la dernière opération de la flotte des Mercenaires dendarii : l’évasion d’un camp entier de prisonniers, au nez et à la barbe des Cetagandans ! Après une poursuite impitoyable à travers l’espace, les Dendarii ont même réussi à les semer. Enfin un havre de paix : la Terre. Un havre ? Pas si sûr ! N’y a-t-il pas une ambassade cetagandane sur la planète bleue ? Miles, alias lord Vorkosigan de Barrayar, alias l’amiral Naismith des Dendarii, s’y retrouve dans une position ambiguë : malgré sa silhouette de nabot bien reconnaissable, pas question qu’on découvre qu’il est le lien entre Barrayar et les Mercenaires. Evidemment, les journalistes s’en mêlent. La solution ? Leur faire croire que l’amiral est son clone, créé par les Cetagandans ! Un clone qui devient vite encombrant… d’autant qu’il existe bel et bien !

L’avis de Jean-Marc Suzzoni :

Après de durs combats contre les Cétangadans, la Flotte des Mercenaires Dendarii se met en orbite autour de la Terre. Pour obtenir les fonds nécessaires aux réparations de ses vaisseaux l’Amiral Miles Naismith, chef charismatique des Dendarii, redevient le Lieutenant Miles Vorkosigan, officier barrayaran de la SecImp, la police secrète de Barrayar, et prend contact avec l’Ambassade de Barrayar à New London. Il se fait tout de suite un ennemi de Duv Galeni, le responsable local de la SecImp, qui prendra un malin plaisir à le consigner à terre, sous la coupe du cousin Yvan Vorpartril… Divers incidents puis attentats, feront que Miles invente, pour calmer les investigations d’une journaliste trop curieuse, l’existence d’un clone de lui-même…

On retrouve avec plaisir Miles Vorkosigan et ses fidèles Dendarii (dont la superbe Elli Queen qui finit par attirer Miles dans son lit). L’intrigue de ce roman est plus compliquée que ceux que Lois Mc Master Bujold avait écrit précédemment, et les détails des complots ne sont livrés qu’au compte goutte. Les personnages principaux sont approfondis psychologiquement, et on découvre un Miles de plus en plus complexe, bien proche par moment de la schizophrénie. L’écriture est particulièrement soignée aussi dans les dialogues, dans les descriptions des lieux, mais un peu moins pour les combats qui sont encore (à cette époque) le point faible de l’auteur. En dépit de cette petite critique, on est forcé de reconnaître le talent de celle-ci et des progrès réalisés pour satisfaire ses lecteurs.


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