Barrayar (T8 La Saga Vorkosigan)

MC_MASTER BUJOLD Lois

Article publié le samedi 29 décembre 2007 par Cyrallen

Quatrième de couverture :

Cordelia Naismith, ex-pilote d’astronef, n’est pas une femme comme les autres : non contente d’avoir vaincu les soldats de Barrayar, elle a épousé leur chef, l’amiral comte Aral Vorkosigan. Tous deux vivent maintenant à Barrayar. Aral vient d’être nommé régent, et Cordelia attend un enfant. Une vie tranquille, enfin… Et puis, une nuit, c’est l’attentat. Une grenade à la soltoxine. Si Cordelia et son mari s’en tirent sans dommages, l’enfant, lui, risque d’être anormal. Qu’importe, Cordelia ne veut pas renoncer. Ce sera un garçon, elle en est sûre. Il sera beau et intelligent, plus tard il règnera sur Barrayar… C’est ainsi que naîtra Miles Vorkosigan. Miles, un garçon différent des autres, au destin passionnant…

L’avis de Jean-Marc Suzzoni :

Dans Barrayar, l’auteur met en scène les parents de Miles : Aral Vorkosigan, son père, et Cordelia Naismith, sa mère, vingt ans avant le déroulement du premier roman, quelques mois avant que Miles ne "naisse". Cordelia n’est pas originaire de la planète Barrayar. Elle a épousé Aral et l’a suivi sur Barrayar en dépit du fait que son monde d’origine, Béta, a récemment vaincu les Barrayans dans une guerre coloniale. Venant d’une civilisation plus démocratique (en apparence) mais plus technologiquement développée, Cordelia découvre avec stupeur les us et coutumes de son nouveau monde et surtout les pratiques politiques étranges des Vors, d’autant que l’empereur Ezra est mourrant…

Plus peut-être dans ce second roman primé que dans le précédent, on est emporté par le talent de conteur de Lois Mc Master Bujold qui a su développer avec talent des personnages compliqués psychologiquement et très attachants. Cordelia est une héroïne fabuleuse ; Aral est un aristocrate au caractère complexe, mais les seconds couteaux (Koudelka, Droushnakavi et Bothari) ne sont pas mal non plus, bien typés et parfois plus que surprenants… Quant au Comte Vorkosigan, le père d’Aral, qu’il est bien vu : une vieille ganache de militaire, trop sûr de lui et incapable de comprendre que l’ouverture de Barrayar sur le monde extérieur va entraîner bien des renoncements.


Réactions sur cet article

Aucune réaction pour le moment!



 
Propulsé par SPIP 1.9.2g | Suivre la vie du site RSS 2.0