Les maîtres chanteurs

CARD Orson Scott

Article publié le lundi 24 décembre 2007 par Cyrallen

Quatrième de couverture :

Mikal, le terrible conquérant devant qui tremblent tous les mondes, se présente un jour aux portes du palais du Chant pour supplier qu’on lui accorde la plus belle parure dont puisse rêver un monarque pour sa cour : un Oiseau-Chanteur, un de ces enfants prodiges dont la voix a le pouvoir de déchaîner ou assouvir toutes les passions. Mais quand on sait qu’un Oiseau-Chanteur doit être très précisément "accordé" à la musique spirituelle de son maître, on devine que celui qui conviendra à la personnalité de Mikal sera un être hors du commun.

Et de fait, lorsque le jeune Ansset quittera les hauts murs du palais du Chant, ce sera pour répondre à l’appel d’un destin que nul, même Mikal, ne peut soupçonner, un destin glorieux et tragique, violent et cruel, qui le mènera jusqu’aux marches du trône impérial. Une saga d’une force exceptionnelle, au service d’une réflexion sur le pouvoir.

L’avis de F. :

Comme beaucoup de romans de Card, Les maîtres chanteurs s’attache à décrire le parcours initiatique d’un enfant qui, à force d’épreuves et de souffrance, finira par devenir adulte.

Le thème du chant qui permet d’influencer les émotions des autres (ce qui en fait un instrument de pouvoir incomparable), est original et bien traité, mais finalement on reste dans une registre assez proche de La stratégie Ender. Et là on ne peut que constater que ces maîtres n’ont pas la force et le tragique d’Ender.

Les maîtres chanteurs est donc un bon roman qui se lit agréablement, mais dont le gros défaut est de ne pas faire le poids face à Ender. Mieux vaut (re)lire Ender et réserver les maîtres chanteurs aux fanatiques de Card.


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