Le Compagnon - T4 Les Chroniques d’Alvin le Faiseur

CARD Orson Scott

Article publié le lundi 24 décembre 2007 par Cyrallen

Quatrième de couverture :

Compagnon forgeron, compagnon Faiseur, Alvin est de retour chez les siens. Mais quelle est sa tâche aujourd’hui ? « Je ne peux pas apprendre aux gens comment bâtir la Cité de Cristal si je ne sais pas moi-même de quoi il s’agit. »

La Cité de Cristal : la vision dans la tornade du lac Mizogan, en compagnie du prophète des Rouges. Si peu des chemins de sa vie y conduisent ; Peggy Larner — Peggy la torche — le sait bien. Et l’ennemi de toujours choisit à présent des voies plus subtiles pour le détruire. Pièges, fuite, menaces, mensonges, délation, prison, tribunal, Alvin n’est-il pas condamné au renoncement ? Et le pire danger viendra peut-être de son frère Calvin, qui le jalouse au point de bientôt lui vouer une haine amère et décide de s’expatrier vers l’Ancien Monde afin de rencontrer Napoléon dont on sait le pouvoir redoutable. L’Amérique n’est-elle pas trop petite pour deux hommes aux talents en puissance si formidables ?

Né en 1951, Orson Scott Gard est un exceptionnel créateur de mondes imaginaires. Partageant sa production entre la science-fiction et la fantasy, il est l’auteur de quelques-unes des œuvres les plus mar­quantes de ces vingt dernières années : Les Maîtres Chanteurs, Le cycle d’Ender, ou Les chroniques d’Alvin le Faiseur.

L’avis de Philémont :

Alvin est désormais compagnon. Et c’est dans le village familial qu’il a décidé d’enseigner une parcelle de son talent à ceux qui ne sont pas Faiseurs pour autant. Mais le Défaiseur est toujours là lui-aussi, et il se fait de plus en plus intrigant, ce qui conduit Alvin à reprendre la route…

Il aura donc fallu six ans pourqu’Orson Scott CARD écrive et publie une suite aux Chroniques d’Alvin le Faiseur. On y retrouve néanmoins tous les ingrédients qui font la qualité de la trilogie initiale. Le compagnon en est même un peu une synthèse puisque c’est en utilisant le passé d’Alvin que le Défaiseur semble désormais vouloir le combattre, par le biais de la justice cette fois-ci.

Ce quatrième tome, sans avoir la force émotionnelle du Prophète rouge ou de l’Apprenti, est un nouveau grand plaisir de lecture qui ne lui en rien aux qualités de la trilogie initiale. Tout ce que j’ai déjà pu dire sur le cycle en tant que trilogie reste donc valide en le considérant désormais comme une tétralogie.


Réactions sur cet article

Aucune réaction pour le moment!



 
Propulsé par SPIP 1.9.2g | Suivre la vie du site RSS 2.0