Titre Original
J.K. ROWLINGtrad. de l’anglais par Jean-François Ménard. 816 pages. Sous couv. illustrée par Jean-Claude Götting. ISBN 9782070615360. Parution : 26-10-2007. 26,50 €
Genre
FantasyEvaluation
Note 3/5
Du même auteur
- Harry Potter et l’ordre du Phœnix T5
- Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé T6
- Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban T3
- Harry Potter et la chambre des secrets T2
- Harry Potter et la Coupe de Feu T4
- Harry Potter - La série Complète
- Harry Potter à l’école des sorciers T1
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Citation
"La SF, ce n’est pas un genre littéraire, c’est tous les genres, c’est le lyrisme, la satire, l’analyse, la morale, la métaphysique, l’épopée. Ce sont toutes les activités de l’esprit humain en action dans les horizons sans limites. C’est en ce moment la seule littérature vivante du monde entier." BARJAVEL RenéHarry Potter et les Reliques de la Mort T7
ROWLING Joanne K.
Quatrième de couverture :
Le septième et ultime tome de l’héroïque histoire de Harry Potter.
L’avis de Philémont
Voire Harry Potter - La série Complète
L’avis de BaronBreton :
Depuis un petit moment à présent il est difficile d’échapper au phénomène Harry Potter (aussi bien en livre qu’en film) et nous voici à présent au « septième et ultime tome de l’héroïque histoire de Harry Potter. », court comme résumé il faut dire et il faut encore voir si « l’héroïque » est au rendez-vous, car après un cinquième tome plus que décevant et un sixième mitigé, on est en droit d’attendre beaucoup de ce septième et dernier tome donc. Et résultat convenable.
L’écriture de Rowling est toujours la même, simple efficace, mais l’intégralité de son style n’est pas entièrement respecté par la traduction, des jeux de mot passent à la trappe, certaines phrases cruciales ne rendent pas toute leur puissance émotionnelle en VF, bref Harry Potter se lit toujours aussi bien et vite. Mais si nous en sommes au tome VII nous savons déjà tout ça, alors intéressons nous plus à l’histoire. De ce côté-là on est bien servis, avec de belles révélations qui permettent de voir les romans précédents d’une autre façon pour certains passages, je n’en dirai pas plus là-dessus pour ne pas gâcher le plaisir mais on en apprend bien plus sur le passé de nombre de personnages. Bref ROWLING comble les lacunes et blancs de tous ses livres (ou presque). Un vrai petit régal.
Avec tout ça on peut se demander alors comment un avis mitigé peut ressortir, et bien cela vient de certaines longueurs qui ont fait leur arrivé depuis le tome V, des passages où l’ont a qu’une envie : c’est de tourner la page, non pour savoir la suite mais pour passer enfin à autre chose, tellement il ne se passe rien (vers le milieu du roman et pour une petite centaine de page). De plus certains passages cruciaux ou émouvants manquent cruellement d’âme et de dynamisme. On en ressort avec un « Oui, et ? » aux bouts des lèvres. Tout semble parfois trop simple pour Harry (qui par ailleurs a toujours raisons pour un ado « plus vieux que son grand-père pour reprendre l’expression), oh bien sur il subit de nombreuses épreuves, doutes et pertes d’êtres chers mais quand il s’agit d’être face à Voldemort et ses Mangemorts, ces derniers deviennent eux aussi ridicules de maladresse et d’amateurismes pour de soi-disant Grands Méchants… Alors que nombre d’occasions franches sont donné d’en finir. Oui c’est parfois un peu trop téléphoné, en effet… Au milieu de cette guerre la part belle est quand même donnée aux seconds rôles même si Harry est et reste le héros principal. Et cela pour notre plus grand plaisir une fois encore.
Harry Potter VII est loin d’être un chef d’œuvre (il faut arrêter avec ça), mais au moins ROWLING arrive enfin à boucler son histoire de façon convenable, et en comblant certaines attente de fan, même si certains reprochent sont encore à faire à ce tome. Mais c’est un plaisir de retrouver et revoir des personnages auquel on s’est attaché au fil des histoires. Et l’on quitte Harry en ce disant que c’est le dernier tome (on espère !) et que quoi qu’on en dise Harry Potter aura permis à une belle part d’une génération de venir plus facilement à la lecture et surtout à la lecture fantastique.