Plastic Jesus

BRITE Poppy Z.

Article publié le lundi 24 décembre 2007 par Cyrallen

Quatrième de couverture :

"J’ai toujours été convaincue que le monde aurait été meilleur si John et Paul avaient été amants. Bon, je sais qu’ils n’étaient pas gays. C’est un rêve. Je sais qu’il y a beaucoup de dingues des Beatles et que, parmi eux, il y en aura un pourcentage que ça va beaucoup énerver. Je n’y peux rien." Poppy Z. Brite

Imaginez l’histoire qui eût été, si les deux leaders du groupe le plus fameux de tous les temps avaient consacré leur amour, non à leurs fans ou à leurs maîtresses, mais à eux-mêmes…

Poppy Z. Brite a toujours entraîné ses lecteurs là où ils n’auraient jamais cru aller. Dans Plastic Jesus elle démontre encore une fois que braver toutes les conventions est l’expérience la plus riche qui soit.

L’avis de Cyrallen :

Bon, cette fois, on peut dire que Plastic Jesus est de la SF puisque John et Paul des Beatles n’ont jamais été amants. On peux même dire qu’il s’agit d’une uchronie : comment le monde actuel aurait réagit et quelles conséquences en auraient découlées sur la société en général. Ou tout simplement, cela aurait-il changé quelque chose ?

Il n’est pas besoin d’être fan des Beatles pour apprécier ce roman, les amateurs d’originalité y trouveront leur bonheur (des illustrations de l’auteur sont incorporées tout au long du texte), sans compter que l’humour est bien présent quand on sait le déceler. Mais l’histoire est relativement courte et lorsque on connaît le scénario dans ses grands traits, il n’y a pas beaucoup de surprises, si ce n’est l’écriture vivante et imagée de Poppy Z. Brite.

A noter que le texte Le feriez-vous ? inclus dans le roman Plastic Jesus est également présent dans le recueil Coupable.

Extrait :

J’avais treize ans quand John Lennon a été tué à New York. J’avais déjà entendu parler des Beatles, le contraire aurait été difficile. Mais la couverture médiatique de la mort de John a fait travailler mon imagination, et, de toute évidence, continue de me travailler aujourd’hui. (…)

Tout ce que vous avez besoin (à part d’amour) est de savoir que je suis obsédée par les Beatles, et spécifiquement par John, depuis un bon bout de temps. Après sa mort, j’ai acheté quelques disques de lui, puis quelques autres, et j’ai fini par tapisser toute ma chambre de posters des Beatles. Je suis devenue une adolescente hippie Beatlemaniac - ce qui est assez peu ordinaire pour une lycéenne de Caroline du Nord, rurale, au début des années 80. John a été le dernier et le meilleur d’une longue liste de caractériels, guidés par leurs convictions, que j’ai admirés. (extrait du texte : Oui, je le ferais en introduction)


Réactions sur cet article

Aucune réaction pour le moment!



 
Propulsé par SPIP 1.9.2g | Suivre la vie du site RSS 2.0