Les dômes de feu (T1 de La trilogie des périls )

EDDINGS David et Leigh

Article publié le vendredi 4 juillet 2008 par Philémont

Quatrième de couverture

Je le savais, j’étais rentré à Cimmura avec le sentiment du devoir accompli, heureux d’avoir sauvé la vie d’Ehlana et tout remis en place : le Bhelliom au fond de la plus profonde fosse de l’Océan, Dolmant à la tête de l’Eglise d’Elénie. Azash, Annais et même Otha, le roi-limace, étaient morts. Mais, foi d’Émouchet, j’avais un mauvais pressentiment. Les nouvelles que m’apportaient Ulath, Tynian et Bévier n’étaient pas bonnes. Il n’était question que de disettes, d’épidémies, de troubles. Mes pires craintes se confirment : dans tous les États du continent, des héros de l’antiquité soulèvent le peuple. De prétendus justiciers incitent les nobles à se révolter contre l’Empire de Tamoulie. Et il y a pire : les Trolls ont quitté leur foyer natal et envahi le nord de la Dalésie. Des guerriers reviennent d’entre les morts. Un nécromancien — homme ou Dieu — ramène des armées du plus lointain passé, fouille dans le folklore et donne vie à des monstres redoutables : des vampires, des goules, des hommes de l’aube et même ceux-qui-brillent. Je savais qu’il nous faudrait subir un interminable hiver jusqu’au retour des Dieux. Je n’avais pas prévu que nous devrions affronter un nouvel ennemi auprès de qui les Dieux des Trolls étaient de joyeux drilles.

David Eddings est un homme du grand Nord-Ouest. Né dans l’état de Washington où il a passé son enfance, il vit aujourd’hui avec sa femme Leigh dans son ranch du Nevada. Un maître incontesté de l’aventure et du thriller.

L’avis de Philémont

On le sait, David EDDINGS a pris l’habitude d’exploiter ses univers jusqu’à la corde. Après La trilogie des joyaux, vient donc tout naturellement La trilogie des périls mettant en scène les mêmes personnages dans une intrigue sensiblement identique. La nouveauté quasi unique tient au déplacement de ce petit monde dans un Empire oriental : la Darésie. Pour le reste, le sentiment de déjà lu est prégnant. Quant à l’écriture de l’auteur, on en connaît aussi les ingrédients : simplicité, action et humour.

On pourrait donc être tenté d’être aussi indulgent qu’on l’a été avec La trilogie des joyaux. Ce ne sera toutefois pas le cas parce que la recette est cette fois-ci devenue indigeste. C’est tout particulièrement le cas du ton employé, de cet humour si permanent qu’il en devient d’une lourdeur extrême et qu’il fait perdre toute crédibilité à un récit se caractérisant avant tout par son manque d’originalité.


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