La Légende de la Pierre

HUGHART Barry

Article publié le samedi 22 février 2014 par Philémont

Quatrième de couverture

Maître Li — un Sherlock Holmes chinois qui regrette sa jeunesse passée, entre autres ses quatre-vingt-dix ans — et Boeuf Numéro Dix, son surpuissant assistant, sont de retour ! Dans la vallée des Chagrins, le redoutable Prince qui Rit, qui mit autrefois les lieux à feu et à sang avec ses Moines de la Liesse, semble être revenu, au bout de sept siècles et demi. Un bibliothécaire a été assassiné, des témoins ont vu les Moines de la Liesse sur les lieux et un son étrange, surnaturel, a résonné. Accompagné par Fils de Lune, le plus grand maître des sons de l’Histoire, et Tourment de l’Aube, la seule fille de joie capable de contrôler les débordements érotiques de Fils de Lune, nos investigateurs partent explorer le tombeau du Prince qui Rit… Narrée avec beaucoup d’humour, cette enquête ravira autant les amateurs du juge Ti que les lecteurs assidus de Terry Pratchett.

Barry Hughart est né en 1934. On lui doit dans la collection Lunes d’encre trois romans situés dans une Chine qui ne fut jamais : La magnificence des oiseaux (World Fantasy Award 1984), La Légende de la pierre, Huit artisans doués. Une trilogie où il met en scène la plus délirante des équipes de détectives de l’étrange : Boeuf Numéro Dix et Maître Li.

L’avis de Philémont

Deuxième aventure de Maître Li et Boeuf Numéro Dix, La Légende de la Pierre utilise comme il se doit les mêmes ingrédients que dans La magnificence des oiseaux pour développer une intrigue si touffue que le lecteur, à l’instar de Boeuf Numéro Dix, a bien du mal à comprendre quoi que ce soit. En l’occurrence il s’agit d’enquêter sur le supposé retour du Prince qui Rit qui mit la Vallée des Chagrins à feu et à sang il y a quelques sept siècles…

Mais, heureusement, Maître Li maîtrise la situation, au besoin avec quelques petits arrangements, et c’est bien volontiers que Boeuf Numéro Dix (et le lecteur) le suit dans ses pérégrinations qui conduiront l’improbable duo jusque dans les Enfers. Le tout est totalement farfelu, mêlant tragédie (à la chinoise) et humour (décalé), tout en rendant un hommage à la littérature classique (et plus largement à toute la culture) chinoise. C’est tout simplement sympathique.


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