
Titre Original
Les mendiants des mers, Paul KEARNEY (The Sea Beggars)
Le Sceau de Ran (The Mark of Ran, 2003) Traduction de Marie-Claude ELSEN Illustration de Constantin VOLONAKIS Livre de Poche - Orbit, collection Fantasy n° 31689, février 2010, 448 pages
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Les mendiants des mers T1 : Le Sceau de Ran
KEARNEY Paul
Quatrième de couverture
Autrefois existait une race de créatures très ancienne. Selon certaines légendes, ils étaient les derniers des anges. D’autres prétendent qu’ils étaient des démons. Rol Cortishane a grandi dans un petit village de pêcheurs isolé, sans savoir quelle était sa place en ce monde. Mais le sang de cette race oubliée coule dans ses veines. Marqué du Sceau de Ran, accusé de sorcellerie et de magie noire, Rol doit fuir son village et trouver refuge dans la Tour du mage Psellos. Là, la belle Rowen le formera pour devenir un assassin…
Une fantasy au long cours, par l’auteur du best-seller des Monarchies divines et du flamboyant péplum 10 000, au coeur de l’Empire.
L’avis de Philémont
Dans un univers maritime, Rol Cortishane est l’un des derniers représentants d’une race dont les hommes se méfient dans le meilleur des cas, qu’ils traquent dans le pire. Rol en fait l’amère expérience quand son grand-père, qui l’élève sur une petite île isolée, est assassiné et qu’il doit se réfugier sur une île plus importante chez Michal Psellos. Ce dernier semble se livrer à des activités douteuses et compte bien utiliser Rol en le formant comme assassin.
Le Sceau de Ran se pose donc comme un nouvel exemple de Big Commercial Fantasy dont on ne compte plus les représentants depuis longtemps. Le héros appartient à une communauté dont on sent bien qu’il va en devenir le champion en menant une quête initiatique pendant laquelle il croisera de nombreux personnages secondaires plus ou moins recommandables. Ce qui est peut-être un peu moins éculé que ce thème, c’est l’univers dans lequel il est développé, composé exclusivement d’îles, et qui permet à l’auteur de mettre à profit ses connaissances techniques sur la marine.
Reconnaissons aussi à Paul KEARNEY un savoir-faire irréfutable, campant parfaitement la cosmogonie de son univers et ses personnages. Il sait également mener son intrigue et capter l’intérêt du lecteur en dépit de l’absence de tout élément franchement inattendu. On peut tout de même s’étonner que le roman soit structuré en deux parties quasiment indépendantes l’une de l’autre, sept années séparant la fin de la première (l’apprentissage) et le début de la seconde (les débuts en tant qu’officier de marine).
Finalement l’amateur de Fantasy pourrait bien se laisser entraîner par Le Sceau de Ran et attendre avec intérêt la suite du cycle. D’ailleurs le roman s’achève à un tournant de l’intrigue qui appelle inévitablement un prolongement, ce qui est une preuve supplémentaire de sa nature.