
Titre Original
Renégats, David GEMMELL (Knights of Dark Renown, 1993) Traduction de Laurent CALLUAUD Illustration de Johan CAMOU J’ai Lu, collection Fantasy n° 7972, mars 2006, 448 pages
Genre

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Du même auteur
- Le Prince noir (T3 Le Lion de Macédoine)
- L’enfant maudit (T1 : Le Lion de Macédoine)
- La mort des Nations (T2 : Le Lion de Macédoine)
- L’Esprit du Chaos (T4 Le Lion de Macédoine)
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Quatrième de couverture
Ils étaient neuf. Neuf chevaliers dévoués corps et âme à la protection du royaume et au respect de la justice. Neuf chevaliers qui ne sont jamais revenus après avoir franchi un portail magique. Depuis, un nouvel ordre les a remplacés, celui des chevaliers rouges, celui du mal et de la corruption. Pourtant, un espoir demeure. Car l’un des neuf est resté de ce côté-ci du portail, sauvé par sa lâcheté. Mais pour reprendre le royaume, il lui faudra retrouver son honneur perdu et découvrir ce qu’il est advenu de ses compagnons, car eux seuls sont capables de mettre un terme au règne terrible des chevaliers rouges.
David Gemmell est né à Londres en 1948. Son premier roman, Légende, lui vaut un succès phénoménal dès sa publication en 1984. Depuis, ses différents cycles (Drenaï, Le Lion de Macédoine, Les pierres de sang) ont fart de lui l’un des plus grands maîtres de la fantasy contemporaine.
L’avis de Philémont
Les chevaliers protecteurs du royaume ont franchi un portail entre deux mondes pour ne pas revenir. Depuis ils sont remplacés par d’autres chevaliers à la solde d’un roi sanguinaire et corrompu. Mais la résistance s’organise malgré tout, et à tout niveau de la société…
Voilà donc un roman de Fantasy on ne peut plus classique dont les sources d’inspiration sont à rechercher dans le panthéon de la littérature britannique. C’est le cycle arthurien bien sûr, mais aussi Ivanhoé et Robin des Bois. Il y a également un parallèle à faire avec la Shoah quand David GEMMELL prêt aux forces du mal une volonté d’extermination du peuple nomade pourtant bien intégré dans la société. Et puis il y a la magie, dont le pouvoir est issu des couleurs et dont l’alchimie peut commander aux forces de l’univers.
Comme il se doit, le roman est très rythmé, l’action l’emportant largement sur la psychologie des personnages. On y trouvera donc des combats, quelques monstres peu recommandables, beaucoup de sang, et un peu d’amour aussi. Bien entendu, les représentants du Bien sont bons, ceux du Mal sont mauvais, et les quelques ponts lancés entre les deux sont pour le moins grossiers. Quant à l’écriture, elle est simple et non dénuée de quelques anachronismes par rapport à l’univers médiéval dans lequel ils sont proférés (est-ce le fait de l’auteur ou du traducteur ?)
La lecture de Renégats ne peut donc être conseillée qu’aux inconditionnels d’une Fantasy basique. Reconnaissons tout de même à David GEMMELL un certain savoir-faire dans la structuration de son roman. Dénonçons par contre un travail d’édition douteux, avec un nombre important de fautes d’orthographes et de coquilles, nous convaincant une bonne fois pour toutes qu’il s’agit-là d’un roman mineur, voire dispensable.