Titre Original
Time is the simplest thing, 1961Genre
Science-fiction
Evaluation
Note 3/5
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Quatrième de couverture :
Finalement les fusées étaient trop lentes. Mieux valait confier l’exploration spatiale à des hommes aux pouvoirs télékinésiques prononcés. Leurs facultés psi leur permettaient, sans se déplacer, de projeter leur esprit jusqu’aux étoiles. Leur centre, surnommé l’Hameçon, commercialisait ensuite les idées et les techniques que les explorateurs avaient rapportées des planètes lointaines.
Lorsque Sheperd Blaine ramène une entité extraterrestre qui a pénétré dans son esprit, il sait que l’Hameçon ne prendra pas de risques : dans ces cas-là, on supprime l’explorateur. Il doit fuir. Mais, hors de l’Hameçon les hommes doués de facultés psi sont massacrés par la foule qui a peur d’eux.
Blaine est donc perdu. Toutefois, il n’est plus seul : désormais, une entitée aux pouvoirs inconnus l’habite…
L’avis de T-Kalex :
Clifford D. Simak développe encore ici des idées originales : un monde retombé dans une superstition quasi-médiévale, une entreprise devenue commerciale qui garde et contrôle tous les psi et leurs trouvailles… La fuite de Blaine nous permet bien sûr de considérer chaque point de vue, de comprendre comment tout s’est mis en place. Malheureusement cela reste fade, la fin est un peu facile. Personnellement je regrette que certains points ne soient pas plus détaillés, comme les séquelles psychologiques que gardent les explorateurs psi. A noter chez Simak sa manière abstraite et minimaliste de décrire des entités extraterrestre qui laisse notre imagination complètement libre (voir Projet Vatican XVII) et ses capacités de visionnaire (par exemple dans Le pêcheur (1961), il parle de matériaux plastique employés dans la plupart des constructions).
Bref, un grand auteur de SF mais sûrement pas son meilleur livre.
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