
Titre Original
She is the Darkness, 1997Traduit de Franck Reichert ; Illustré de Didier Graffet Édité par L’Atalante en 2 tomes (Collection La Dentelle du Cygle n°206 et 207), janvier 2004, 320 et 384 pages.
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Du même auteur
- Le château noir T2
- Rêves d’acier T5
- La pointe d’argent T6
- La Rose Blanche T3
- Jeux d’ombres T4
- La Compagnie Noire T1
- Saisons funestes T7
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Citation
« La science-fiction est le moyen d’expression par lequel notre misérable certitude que demain différera d’aujourd’hui de façon imprévisible peut être transmuée en une attente impatiente et passionnante. » John Brunner
Elle est les ténèbres T8 (en deux volumes)
COOK Glen
Quatrième de couverture :
"Le vent gémit, exhalant son haleine amère. La foudre gronde et aboie. Une force vivante fait rage sur la plaine de pierre scintillante. Les ombres elles-mêmes ont peur.
Au centre de la plaine se dresse une vaste forteresse grise inconnue, plus vieille que toute mémoire écrite. Une antique tour s’est effondrée en travers de la faille. Depuis la place forte monte un long et profond battement, pareil à celui du cœur d’un monde assoupi, qui déchire le silence sans âge."
De Taglios à Belvédère, la citadelle du dernier des Maîtres d’Ombres, puis vers la Porte d’Ombre et au-delà, la dure et longue route de la Compagnie noire se poursuit vers le Khatovar, sa mythique destinée. En voici le récit sous la plume de son porte-étendard, Murgen, tel que dans ses annales.
L’avis de Philémont :
La Compagnie noire poursuit sa route vers Khatovar en affrontant les Maîtres d’Ombres…
Que dire de plus ? A mon sens, pas grand chose puisqu’à l’image de Saisons funestes, l’intrigue d’Elle est les ténèbres est extrêmement lente. Elle s’étend en outre sur environ 700 pages.
Murgen est toujours annaliste. Heureusement, par rapport au volume précédent, il gagne en clarté puisqu’il n’est plus victime du sortilège temporel. En revanche il a encore la faculté de "marcher avec le fantôme", c’est-à-dire d’aller observer des évènements passés et lointains par le biais de l’esprit, le sien ou celui d’une tierce personne. Mais décidément Murgen n’a pas le "charme" de Toubib en tant qu’annaliste. On ne retrouve donc toujours pas la qualité des trois premiers volumes de la série.
Deux petits mots enfin sur l’édition. D’abord il est à noter que le traducteur n’est pas le même que celui des volumes précédents. Il s’agit de Frank Reichert, qui avait toutefois déjà traduit une oeuvre de science fiction de l’auteur (Le dragon ne dort jamais). Ensuite, et surtout, L’Atalante a publié ce tome en 2 volumes.
Est-ce à dire qu’il est impossible de relier 700 pages en un seul livre ? J’en doute…
Extrait :
1 - Le Vieux a relevé les yeux. Sa plume a frémi, trahissant son irritation d’être interrompu. " Qu’y a-t-il, Murgen ?
- Je suis allé marché avec le fantôme. Le tremblement de terre que nous avons ressenti voilà un moment ?
- Eh bien, qu’en est-il ? Et ne me sers pas ces sornettes à la Qu’un-Oeil. Je n’ai pas le temps de tourner autour du pot.
- Plus on s’enfonce dans le Sud, plus sévère est la destruction. "