Silo Origines

Hugh HOWEY

Article publié le lundi 26 mai 2014 par Philémont

Quatrième de couverture

En 2049, le monde est encore tel que nous le connaissons, mais le temps est compté. Seuls quelques potentats savent ce que l’ave — | nir réserve. Ils s’y préparent. Ils essaient de nous en protéger. Ils vont nous engager sur une voie sans retour. Une voie qui mènera à la destruction ; une voie qui nous conduira sous terre. L’histoire du silo est sur le point de débuter. Notre avenir commence demain.

Fils d’un fermier et d’une institutrice, Hugh Howey est né en 1975 à Monroe, en Caroline du Nord. Après avoir été capitaine de yacht, couvreur et libraire, il se lance dans l’écriture. Il vit avec son épouse à Jupiter, en Floride. Son projet : écrire le roman qu’il aurait envie de trouver au rayon SF de sa librairie. Silo Origines est le deuxième volet d’une trilogie déjà culte outre-Atlantique.

L’avis de Philémont

Silo Origines est le deuxième tome de la trilogie éponyme de Hugh HOWEY. Il ne s’agit toutefois pas d’une suite stricto sensu mais, comme son titre français l’indique, il est un prétexte pour remonter aux origines de l’avenir apocalyptique de l’humanité mis en scène dans le premier volume.

Ainsi, si à terme l’humanité se réduira à quelques milliers de personnes confinés dans un silo, c’est le fait des agissements et des décisions de quelques hiérarques au milieu du XXIème siècle. On suit cela par les yeux de Donald Keene, un jeune député américain récemment élu, et totalement manipulé par un sénateur véreux. La technique de la cryogénisation étant par ailleurs parfaitement maîtrisée, c’est sur une période de trois siècles que le lecteur suit ce personnage rappelé à la vie en fonction des besoins. En parallèle de cette destinée, on suit également celles de deux autres personnages qui viennent illustrer les découvertes glaçantes de Donald au fil des siècles, en particulier la destruction programmée des Silos autres que le Silo 1.

Tout cela est mené avec une parfaite maîtrise. Hugh HOWEY semble d’ailleurs avoir appris de son expérience en équilibrant bien mieux son récit que dans le premier volume de sa trilogie. Ses personnages sont donc attachants et son récit si fluide que c’est presque sans s’en apercevoir que l’on tourne les quasi 600 pages de ce roman. Reste que l’intrigue générale manque cruellement d’originalité pour faire de ce roman, et probablement de la trilogie complète, une oeuvre véritablement incontournable. On en décidera définitivement à la parution de l’ultime volume du cycle.


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