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« La science-fiction est le moyen d’expression par lequel notre misérable certitude que demain différera d’aujourd’hui de façon imprévisible peut être transmuée en une attente impatiente et passionnante. » John BrunnerQuatrième de couverture :
"Mes rêves étaient toujours là. D’une précision absolue. C’étaient ces rêves qui me maintenaient en vie, je le sais maintenant. Sans Shakespeare, mon existence n’aurait eu aucun sens. Je n’étais né que pour le faire revivre."
1923. À la mort de sa mère, Vitus Amleth de Saint-Ange quitte l’institution d’Elisnear Manor où il séjourne, amnésique, depuis sept ans. _ Il part à la reconquête de son passé.
Son chemin à rebours le conduit de Londres au Nord de l’Angleterre, jusqu’au village de Fayrwood qui n’apparaît sur aucune carte…
Comme Vitus de Saint-Ange, Or not to be brasse l’imaginaire et la réalité dans une empoignade féroce et subtile. L’allégorie prend chair et le Grand Pan, dieu des bergers d’Arcadie, dieu de la fécondité, arpente la forêt de Fayrwood. Qui d’autre a réponse au mystère qui hante le personnage comme le roman : celui de la création quand elle incarne au plus juste la vie elle-même ? Comment William Shakespeare est-il devenu l’égal des dieux ?
Fabrice Colin a trente ans et vit à Paris.
L’avis de F.
Avant d’être un roman, Or not to be est un exercice de style : Fabrice Colin s’amuse à utiliser des genres différents dans ce livre.
Il alterne une écriture hachée décrivant les errances d’une personne souffrant de troubles mentaux à une écriture plus conventionnelle, passant du roman épistolaire au roman plus classique pour finir par une pièce de théâtre. Et force est de reconnaître que l’auteur réussit parfaitement bien à former un tout cohérent avec des styles aussi variés : l’alternance des genres renforce l’action et à aucun moment le lecteur n’a l’impression de lire un collage artificiel.
Mais forcément, l’intrigue, un peu légère bien que pas inintéressante, passe au second plan. Un roman étonnant et agréable, mais plus pour la forme que pour le fond.
Bibliographie (fantasy uniquement) : Fabrice Colin (France, 1976)
- Neuvième cercle (1997 - Mnémos 16)
- Les cantiques de Mercure (1997 - Mnémos 28)
- Confession d’un automate mangeur d’opium (avec Mathieu Gaborit) (1999 - Mnémos Icares)
- A vos Souhaits (2000 - Bragelonne)
- Les enfants de la lune (2001 - Mango, Autres Mondes)
- Vengeance (2001 - Bragelonne)
- Or not to be (2002 - L’Atalante)
- Projet Oxatan (2002 - Mango, Autres Mondes)
- Atomic Bomb (avec David Calvo) (2002 - Le Bélial’)
- Dreamericana (2003 - J’ai Lu Millénaires)
- A vos Amours (2003 - Bragelonne)
- Cyberpan (2003 - Mango, Autres Mondes)
Arcadia :
1 - Vestiges d’Arcadia (1998 - Mnémos)
2 - La musique du sommeil (1998 - Mnémos)
Les chroniques de Winterheim :
1 - Le fils des ténèbres (1999 - Mnémos ou J’ai Lu 6180)
2 - La saison des conquêtes (1999 - Mnémos ou J’ai Lu 6336)
3 - La fonte des rêves (J’ai Lu à paraître en 2003)
Sous le pseudonyme de Duncan Eriksson :
L’éclipse des dragons :
1 - La prophétie des flammes (1998 - Mnémos)
2 - Les gardiens d’éternité (1998 - Mnémos)
3 - La guerre des deux lunes (1998 - Mnémos)