Les Enfants d’Icare

CLARKE Arthur C.

Article publié le lundi 24 décembre 2007 par Cyrallen

Quatrième de couverture :

La Guerre froide. Russes et américains se livrent une âpre compétition : quelle sera la première nation à conquérir l’espace ? Aucune car, à la veille du décollage des premières fusées, l’impensable survient. De gigantesques vaisseaux envahissent la Terre.

Et l’humanité trouve ainsi réponse à l’une de ses plus cruciales questions : elle n’est pas seule dans l’univers.

Une fois débarqués, les suzerains ne tardent pas à imposer leur volonté de procéder à un désarmement général, de guérir la maladie, d’endiguer la faim et la misère. C’est un nouvel âge d’or qui commence.

Mais… Un doute terrible subsiste. Peut-on réellement faire confiance à une race qui refuse de se montrer ? Les suzerains n’auraient-ils pas un but caché ?

"Plus qu’aucun autre auteur de SF, Clarke est resté fidèle au rêve de l’enfant qui voit dans la science le salut de l’humanité et dans l’humanité une race de dieux potentiels voués aux étoiles."
- Brian Aldiss -

L’avis de F. :

Un immense vaisseau spatial apparaît un beau jour. Ses occupants refusent d’abord de se montrer, et préfèrent manipuler les hommes pour imposer leur volontés. Mais pourquoi les craindre ? Leurs actions semblent bénéfiques et le monde est en paix depuis leur arrivée. Jusqu’au jour où les enfants commencent à faire d’étranges rêves…

L’histoire semble très banale, détrompez vous. La première moitié du roman est très classique et ressemble à la mauvaise SF des années cinquante. Mais c’est pour mieux tromper le lecteur en lui faisant croire qu’il est en terrain connu. La chute est géniale et très surprenante. On ne peut que regretter une relative longueur, surtout dans la première partie du roman.

Cette histoire aurait gagnée à être une nouvelle plutôt qu’un roman, mais rien que pour dénouement, Les enfants d’Icare valent la peine d’être lus.

Extraits :

1- Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. »


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