Le Mage de la Montagne d’Or

LEVINE Alexandre

Article publié le mercredi 31 août 2011 par Cyrallen

Quatrième de couverture :

Un étrange mage du nom de Wärsani se rend à la cour d’Yssourak, le souverain du vaste royaume du Tourpana, où, usant de ses pouvoirs magiques, il enlève la favorite du roi. Quelques jours plus tard, une jeune fille à la sublime beauté se présente. Elle dit s’appeler Astarya et être la fille du mage. D’après elle, Wärsani a acquis l’immortalité, et tant de pouvoirs que les dieux eux-mêmes ne sauraient le vaincre. Il est devenu le Seigneur des Ténèbres. Astarya propose néanmoins de protéger Yssourak contre celui qu’elle assure être son père. L’offre est tentante, mais qui est vraiment Astarya ? Le roi s’apprête-t-il à introduire dans son palais une alliée ou bien une vipère au service de Wärsani ? Astarya ne le cache pas : c’est la vie du roi qui est en jeu. Et insensiblement, les forces des Ténèbres commencent déjà à étendre leur emprise sur le royaume.

Né en 1966, Alexandre Lévine a étudié les mathématiques et la physique théorique avant de se tourner vers l’histoire des civilisations anciennes et la mythologie comparée. Il est l’auteur de publications aux USA dans ce domaine. Ses travaux ont été nourris par de nombreux séjours en Extrême-Orient et en Asie centrale.

L’avis de Cyrallen :

Un roman de fantasy qui nous plonge dans un monde oublié où les royaumes coexistent avec les dieux et les mages, les princes et les monstres.

L’auteur a étudié la mythologie et cela transparait effectivement bien dans ce roman, avec un mélange de magie et de créatures des profondeurs pour faire bonne mesure. Un style d’écriture agréable et un récit facile à lire, des personnages tranchés et au destin grandement tracé grâce aux pouvoirs de divination d’une des héroïnes.

J’avoue avoir eu un peu de frayeurs en début de roman, le contexte dans lequel vivent les personnages étant tout de même assez misogyne (fréquent dans les romans de fantasy me direz-vous, mais là c’est tellement accentué que je n’ai pas pu ne pas le souligner : tous les hommes de pouvoir, roi, mages etc ont des harem de concubines à leurs pieds, tandis que les filles/femmes sont au ordres de leurs pères/époux…) mais les choses s’arrangent grandement par la suite (ouf !) même si pas mal de clichés persistent (un royaume où toutes les femmes se baladent presque nues, même avec la chaleur, on ne peut pas dire ce que soit particulièrement féministe…) Cependant, on comprend mieux lorsque l’on précise que l’intrigue reflète un mythe répandu en Extrême-Orient.

Ce récit vaut donc le détour, le mage Wärsani, devenu immortel, qui cherche à devenir l’égal des dieux si ce n’est plus, des animaux mythologiques, un gigantesque trésor, des héros qui côtoient les dieux, de formidables pouvoirs… Une lecture agréable et un roman sympathique.


Réactions sur cet article

  • Le Mage de la Montagne d’Or
    11 septembre 2011, par Artalys
    Ce roman comprend de nombreuses références mythologiques, mais aussi historiques. Plusieurs peuples asiatiques sont présents. Le costume plutôt léger des femmes a été emprunté à l’Inde classique : les femmes, comme les hommes, ne portaient qu’une sorte de jupe, le dhotî, ainsi que beaucoup de bijoux. C’est après l’arrivée de l’islam qu’elles se sont couvertes. Il y a d’autres références à l’Inde.



 
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