Rose-Aimée - Tome 1 : La Belle qui porte malheur

BOTTET Béatrice

Article publié le lundi 16 mai 2011 par Cyrallen
Mis à jour le samedi 25 juin 2011

Quatrième de couverture :

San Francisco, mai 1851

Dans le saloon bruyant et enfumé bourré de chercheurs d’or, l’homme aux cheveux gris haussa la voix : – J’ai quelque chose d’important à te demander… Le jeune marin ouvrit bien grand ses oreilles. – Es-tu capable de retrouver quelque chose à Paris ? demanda Garancher, fébrile, en lui mettant une main sur le bras. Et quelqu’un ? – Ce que vous voulez, dit Martial Belleroche avec assurance. Et qui vous voulez. – Alors je compte sur toi. Mais surtout, surtout… il faudra te méfier, fit Garancher d’une voix grave et lugubre sans s’expliquer davantage. Il leva alors son verre et les deux hommes trinquèrent.

Paris, avril 1852

Fifi -Bout-d’Ficelle sourit au public et s’inclina. Tous les spectateurs sentirent leur coeur fondre. Tous sauf un. Le piano et le violon jouèrent un prélude d’une grande intensité dramatique. Fifi salua gracieusement en tenant sa robe à deux mains. Quelques applaudissements éclatèrent encore, vite rembarrés par des « chuuut » impatients. Et Fifi chanta la complainte de la fille qui portait malheur…

Un beau roman d’aventure et d’amour entre le Paris populaire de 1850 et la Californie de la ruée vers l’or.

L’avis de Cyrallen :

Béatrice Bottet fait revivre le Paris de 1850, avec deux héros très attachants. Nous allons ainsi découvrir la destinée de la jolie Rose-Aimée, fille de bonne famille, qui n’a eu d’autre choix que de devenir danseuse dans un cabaret peu reluisant de l’est parisien sous le nom de Fifi-Bout-d’Ficelle.

Elle va croiser le chemin d’un jeune marin et aventurier nommé Martial Belleroche, rentré précipitamment d’une Amérique plongée dans la folie de l’or et qui a pour mission de retrouver une fameuse "Fifi les guibolles" au cabaret des trois Anges, où exerce justement notre Rose-Aimée.
Mais son commanditaire le met en garde : la fille qu’il recherche porte malheur à toute personne, en particulier les hommes, qui oseraient la serrer d’un peu trop près. Et la-fille-qui-portait-malheur n’en est pas à son coup d’essai…

L’ambiance qui règne à l’époque dans le vieux Paris imprègne les pages de ce roman qui sent bon les histoires de cœur, sans tomber dans la mièvrerie. Le contexte de l’époque ainsi que l’histoire personnelle de Rose-Aimée apportent un plus à cet agréable moment de lecture qui est mis en valeur par une écriture fluide et aux péripéties prenante.

Petit plus : on trouve en fin de roman des précisions historiques qui nous permettent d’en savoir davantage sur les conditions de vie de l’époque, le coût de la vie et les mœurs du Paris d’il y a 150 ans, ainsi que sur la ruée vers l’or.

La fin du premier volume nous laisse dans l’attente, que se passera-t-il pour nos deux héros séparés sur un malentendu et les verra-t-on évoluer en Amérique, terres encore sauvages ?

A noter que Rose-Aimée a eu la chance de faire l’objet d’un petit reportage sur France 3 Ile de France disponible à cette adresse : Reportage France 3

Site officiel : http://www.matagot.com/rose-aimee/


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