Prophets - Tome 2 : La piste des Souffreurs

SoFee L. Grey

Article publié le mercredi 31 août 2011 par Cyrallen

Quatrième de couverture :

Après l’effondrement de Berccia la Maudite, les Six découvrent une nouvelle vie, déconcertante, en se laissant porter par le courant du fleuve. Ils s’ennuieraient presque… s’ils n’avaient bien des histoires à se raconter, et une légende à comprendre. Convoités par différentes factions aux alliances fluctuantes, ils commencent à entrevoir les enjeux dont ils sont l’objet. Contraints de délaisser la voie fluviale pour s’aventurer dans les grandes plaines d’Isyll, les Six, toujours accompagnés de Shoei, sont engagés pour assurer la protection d’une caravane marchande. En effet, les plaines ne sont pas sûres, surtout depuis qu’elles sont la proie des Marchands de Souffre en quête de marchandise humaine.

L’avis de Cyrallen :

Suite des aventures des Six, maintenant sur les routes puisque Berccia la Maudite, leur ville d’adoption, n’existe plus.

Ils doivent s’adapter à un monde qu’ils ne connaissent pas, où la mort ne rôde pas à chaque coin de rue, eux habitués à lutter pour survivre chaque seconde depuis leur naissance. Les six adolescents sont toujours au centre d’une prophétie qui prend de l’ampleur dans ce deuxième volume, mêlant dieux et magie, ainsi qu’une ribambelle de personnages qui apparaissent, dans les deux camps qui s’affrontent.

La Piste des Souffreurs est un second volume intéressant qui développe le monde complexe et imaginatif de l’auteur. On pourrait cependant reprocher trop de longueurs au récit (davantage que dans le précédent), certains passages pourraient être édulcorés. De même, les descriptions des états d’âme des personnages, intéressants soit dit au passage, sont parfois pesants. L’intrigue étant complexe et souvent lente, certains personnages nouveaux intégrés au récit sont à mon avis difficiles à cerner, surtout pour un public de jeunes lecteurs. La façon dont sont rédigés les dialogues n’est pas facile d’accès non plus, plusieurs personnages pouvant prendre la parole tout à tour sans qu’il soit clairement signalé qui en est l’auteur, ce qui peut parfois prêter à confusion.

Quelques reproches sur la forme donc, mais le fond du récit et l’intrigue méritent tout de même qu’on s’y attarde.


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