Le Seigneur des Trois Règnes (T7 Les Aventuriers de la Mer)

HOBB Robin (LINDHOLM Megan)

Article publié le dimanche 17 juillet 2011 par Philémont

Quatrième de couverture

Une fois encore, les femmes de la famille Vestrit sont au cœur de toutes les polémiques : Ronica, la matriarche, se dresse seule face à ceux qui accusent les siens d’être à l’origine du chaos régnant à Terrilville ; sa fille, Althea, toujours à bord du Parangon, traque la Vivacia, la vivenef familiale devenue le vaisseau amiral de la flotte pirate de l’impitoyable Kennitt ; et sa petite-fille, Malta, a disparu dans le tremblement de terre qui a détruit la cité des Anciens, sur les rives du fleuve du Désert des Pluies. Mais le fiancé et le frère de cette dernière, piégés alors même qu’ils s’étaient lancés à sa recherche, pourraient bien bénéficier d’un petit coup de pouce inattendu…

Robin Hobb Mondialement connue pour le cycle de L’assassin royal qui a fait d’elle un auteur désormais incontournable dans le paysage de la fantasy contemporaine, elle s’est attelée à une saga épique parallèle d’une merveilleuse originalité, Les aventuriers de la mer.

« Une lecture hautement addictive… encore plus que L’assassin royal, ce que je croyais impossible. » George R. R. Martin

L’avis de Philémont

La trilogie des Aventuriers de la mer se conclue comme elle a débuté [1], et ce à tous points de vue.

Il s’agit d’une oeuvre de Fantasy dans laquelle l’intrigue et les personnages sont bien plus importants que les effets spectaculaires dont le genre se fait trop souvent la spécialité. Ici, le lecteur trouvera une véritable histoire, laquelle se construit autour d’une intrigue politico-économique maîtrisée et d’une galerie de personnages parfaitement caractérisés. L’ensemble est donc crédible, que ce soit au niveau de l’univers dans lequel on évolue, du bestiaire spécifique à la Fantasy, ou du drame vécu par les personnages. De plus Robin HOBB est une excellente conteuse et parvient à tenir captif son lecteur tout au long du récit, en dépit des quelques longueurs qui émaillent inévitablement cette massive trilogie.

Reste le traitement que l’édition française a réservé à cette oeuvre. Entre le découpage totalement artificiel des trois romans originaux, la publication anarchique des morceaux de roman qui en résulte, et le changement de traducteur en cours de cycle, le lecteur francophone pouvait craindre le pire. Mais maintenant qu’il est en mesure de recoller les morceaux, puisque l’édition du cycle est achevée, il n’a plus à bouder le plaisir qu’il retire de cette grande aventure de Fantasy maritime.

Ce troisième tome se compose en France des trois volumes suivants : Le Seigneur des Trois Règnes, Ombres et flammes et Les marches du trône.


Réactions sur cet article

Aucune réaction pour le moment!



 
Propulsé par SPIP 1.9.2g | Suivre la vie du site RSS 2.0