Brumes et tempêtes (T4 Les Aventuriers de la Mer)

HOBB Robin (LINDHOLM Megan)

Article publié le mardi 5 juillet 2011 par Philémont

Quatrième de couverture

Quelle ironie ! Alors qu’Althéa prend enfin le chemin du retour, après une année d’absence, la famille Vestrit, à l’image de Terrilville, est plus menacée et divisée que jamais. Ignorant tout des dangers qui pèsent sur elle, la jeune femme espère que Kyle Havre tiendra sa promesse et lui rendra sa vivenef Vivacia, dont elle n’aurait jamais dû être dépouillée. Mais le destin a plus d’un tour dans son sac… Kyle ne possède plus la Vivacia, qui a été arraisonnée par le terrible pirate Kennit. Sa vie et celle de son fils Hiémain ne tiennent maintenant plus qu’à un fil, car le jeune homme doit amputer la jambe gangrenée de Kennit : si le pirate venait à mourir, Kyle et Hiémain passeraient immédiatement de vie à trépas !

Robin Hobb a commencé sa carrière d’écrivain en 1995 avec le cycle de L’assassin royal, qui a fait d’elle un auteur désormais incontournable dans le paysage de la fantasy contemporaine. Forte de cet exceptionnel talent de créatrice d’univers, elle s’est attelée à une saga épique parallèle d’une merveilleuse originalité.

L’avis de Philémont

Suite des Aventuriers de la mer, Mad Ship correspond au deuxième tome de la trilogie originale, lequel est, comme son prédécesseur, découpé en trois morceaux pour l’édition française : Brumes et tempêtes, Prisons d’eau et de bois et L’éveil des eaux dormantes. On y retrouve les mêmes qualités que dans le premier tome, auxquelles viennent s’ajouter une dimension politico-économique en lien avec la remise en cause de l’indépendance des marchands détenteurs de vivenefs par le Gouverneur de la région, lui même étant manipulé par une puissance tierce.

On notera aussi qu’avec ce roman le traducteur Arnaud MOUSNIER-LOMPRE cède sa place à Véronique DAVID-MARESCOT. On peut donc s’interroger sur l’opportunité d’un tel remplacement alors que le premier a traduit tous les grands cycles de Robin HOBB, et même le premier tome des Aventuriers de la mer ; mais on se réjouit finalement de constater que la seconde s’en tire parfaitement en respectant l’esprit du cycle et de l’univers tel qu’on le connaissait jusque-là.

La traduction de Mad Ship est donc aussi bien écrite et passionnante que celle de Ship of Magic, et le lecteur oublie bien vite les quelques longueurs de l’oeuvre, ainsi que les pratiques douteuses de l’éditeur français.


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