Charlie et la chocolaterie

DAHL Roald

Article publié le vendredi 1er janvier 2010 par Philémont

Quatrième de couverture

Le métier de visseur de capuchons de tubes de dentifrice ne permettait pas à Mr Bucket de subvenir aux besoins de sa nombreuse famille : Mrs Bucket son épouse, grand-maman Joséphine et grand-papa Joe, grand-papa Georges et grand-maman Georgina. Sans oublier son fils Charlie dont le rêve le plus fou était de manger du chocolat ! Aussi, quelle ne fut pas l’émotion du jeune garçon en apprenant que Willy Wonka invitait cinq enfants à visiter sa merveilleuse chocolaterie, la plus célèbre du monde entier. Les cinq enfants qui découvriraient un ticket d’or caché dans cinq bâtons de chocolat…

L’avis de Philémont

Charlie Bucket vit pauvrement dans une petite maison de deux pièces avec ses parents et ses quatre grands-parents. Gentil, attentionné et soigneux, Charlie aime sa famille malgré leurs difficultés communes. Il aime aussi le chocolat mais, à cause de la pauvreté de sa famille, il n’en reçoit qu’une barre par an, à l’occasion de son anniversaire. Or, il y a près de sa maison la plus grosse chocolaterie d’alors, que dirige dans le plus grand secret l’excentrique Willy Wonka. Un beau jour ce dernier fait passer par voie de presse une annonce comme quoi cinq tickets d’or ont été glissés au hasard dans ses barres chocolatées ; les cinq enfants qui trouveront ces tickets pourront alors visiter l’usine et ramener suffisamment de confiseries pour toute une vie…

Véritable culte pour les enfants anglophones, Charlie et la chocolaterie est une leçon de morale. Le roman met en effet en scène, outre Charlie Bucket, le héros, quatre autres enfants dotés de vices qui vont transformer leur visite de la chocolaterie en cauchemar. C’est Augustus Gloop le gourmand, Violet Beauregard la mâcheuse de chewing-gum compulsive, Veruca Salt l’insupportable petite fille gâtée et Mike Teavee le boulimique de télévision. Inutile de préciser qu’à leurs côtés Charlie est la sagesse même, et qu’on ne lui connaît que des qualités.

Outre son ton pour le moins moralisateur, sur des préoccupations anglo-saxonnes datant d’un demi-siècle, on retiendra du roman de Roald DAHL son univers imagé, coloré et totalement décalé. L’imagination de l’auteur est en effet débordante et parvient à immerger les lecteurs dans un univers merveilleusement sucré… Certains remarqueront aussi que ses deux adaptations cinématographiques, celle de Mel Stuart (1971) et surtout celle de Tim Burton (2005) sont particulièrement réussies et très respectueuses de l’oeuvre écrite.


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