Orgueil et préjugés et zombies

AUSTEN Jane et GRAHAME-SMITH Seth

Article publié le jeudi 26 novembre 2009 par Cyrallen

Quatrième de couverture :

Pour la famille Bennet, qui compte cinq filles à marier, l’arrivée de deux jeunes et riches célibataires dans le voisinage est une aubaine : enfin des cœurs à prendre, et des bras supplémentaires pour repousser les zombies qui prolifèrent dans la région ! Mais le sombre Mr Darcy saura-t-il vaincre le mépris d’Élisabeth, et son ardeur au combat ? Les innommables auront-ils raison de l’entraînement des demoiselles Bennet ? Les sœurs de Mr Bingley parviendront-elles à le dissuader de déclarer ses sentiments à Jane ? Surtout, le chef-d’œuvre de Jane Austen peut-il survivre à une attaque de morts-vivants ?

L’auteur :

Jane Austen (1775-1817) est l’auteur de "Raisons et Sentiments", "Persuasion", "Mansfield Park", et d’autres chefs-d’œuvre de la littérature anglaise.
Seth Grahame-Smith (1976- ?) est un écrivain et scénariste américain qui ne s’est jamais remis de la lecture de Jane Austen.

L’avis de Cyrallen :

Quelle riche idée de transposer une histoire classique et parfaitement connue d’un auteur mondialement célèbre dans un univers fantastique en y ajoutant des hordes de zombies qui font partie intégrante du paysage !

Les sœurs Bennet ont des préoccupations tellement plus intéressantes vis-à-vis des beaux mâles de passage que la manière dont elles gèrent la menace perpétuelle d’une mort atroce sous les hordes de zombies fait tout le sel de ce roman résolument original.

Et le petit truc en plus qui immerge complètement le lecteur, c’est que les personnages réagissent avec un flegme tout à fait en opposition avec les horreurs qui se présentent à eux. Ce complet décalage entre les faits et le comportement des personnages, qui règlent le problème d’une armée de zombies en deux coups de sabre (enseignement du combat asiatique oblige), fait de ce roman une lecture hautement jouissive.

Un petit bémol cependant : certains passages, en particulier au début du roman, lorsque le lecteur n’est pas encore habitué à voir survenir des zombies à tous les coins de forêt, sont un peu trop artificiels : les moments où surviennent les zombies correspondent à un paragraphe au milieu du texte original sans qu’il y ait de véritable adaptation entre les deux. Mais ce petit détail se ressent de moins en moins au fil des pages et certaines séquences sont mémorables, comme le fameux bal en début de roman ou la déchéance de leur amie Charlotte mariée à Mr Collins.

Un très bon classique à redécouvrir de façon originale !


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