Louis le Galoup 2 : Les Nuits d’Aurillac

MARCASTEL Jean-Luc

Article publié le jeudi 13 août 2009 par Cyrallen

Quatrième de couverture :

Pourchassés par le Siblaire et ses limiers infernaux, Louis, Sévérin et la Roussotte ont fui leur village au bout du mode, abandonnant derrière eux innocence et enfance.
Sur les conseils de Thierry, le galoup blanc, resté en arrière pour retenir leurs monstrueux poursuivants, les trois compagnons descendent la vallée pour se rendre à Aurillac et trouver asile chez Maistre Lebreton.
Mais encore faut-il entrer dans la ville et, une fois dedans, pouvoir en ressortir…
Les murailles peuvent vite se transformer en piège mortel, surtout quand on y est enfermé avec les loups.
Car l’ombre du Vicomte ne cesse de s’étendre sur le royaume et engloutira bientôt Aurillac.
Dans la nuit qui monte, une tourmente approche, terrible, carnivore, sans repos, et cette tourmente a un nom… Malemort.
Le Grand Veneur chasse et sa proie… c’est Louis.

"Jean-Luc marcastel écrit comme un conteur lors des veillées devant l’âtre. Les mômes ont la bouche ouverte et le cœur en roue libre. Ils adorent." Marianne.

"Inclassable, l’haletante série Louis le Galoup tient du conte philosophico-initiatique, du fantastique, de la chanson de geste, du merveilleux…" La montagne.

L’avis de Cyrallen :

"Les nuits d’Aurillac" est la suite du premier volume qui nous avait laissés sur notre faim avec nos trois héros en fuite au seuil d’Aurillac tenue par le Grand Veneur et ses troupes.
L’essentiel du deuxième volume se déroule dans la cité entourée de remparts bien gardés : toute la difficulté pour Louis, Séverin et la Roussotte va être d’y entrer, de retrouver leur contact, Maiste Lebreton, parmi nombreux forgerons du quartier et enfin d’en ressortir pour se mettre à l’abri.
Car la ville est sous haute surveillance par les forces maléfiques du Vicomte de Marsac, et nos trois compagnons ne passent pas forcément inaperçus, surtout avec la chevelure flamboyante de la Roussotte.

Le talent de conteur de Jean-Luc Marcastel se poursuit dans ce second tome, les personnages prennent de l’ampleur et même les méchants prennent du volume à mesure qu’on les découvre. La ville elle-même fait partie des personnages avec une place particulière pour le parvis de l’église où errent des âmes en peine que seules les âmes les plus sensibles peuvent entrevoir et en conserver le souvenir dans leurs plus terribles cauchemars.

Louis commence à apprivoiser ses pouvoirs, la Roussotte révèle l’étendue de son savoir-faire officinal et Séverin-le-bon-compagnon s’enveloppe d’une aura mystérieuse de plus en plus épaisse quand à sa véritable identité.

Un roman de qualité, en priorité destiné aux jeunes lecteurs, encore une fois agrémenté de recettes de cuisine locales en fin d’ouvrage, le tout toujours illustré par les très beaux croquis de Jean-Mathias Xavier. On accroche sans peine !


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