Dagon et autres nouvelles de Terreur

LOVECRAFT H. P.

Article publié le samedi 4 juillet 2009 par Cyrallen

Quatrième de couverture :

Écrites par Lovecraft entre 1905 et 1937, l’année de sa mort, ces nouvelles nous font plonger au plus profond de nos terreurs, à l’image de Dagon, dieu croupissant dans les abysses marins qui refait surface pour précipiter l’humanité dans l’apocalypse. Elles sont révélatrices du parcours et de l’univers si personnel de Lovecraft : la recherche du passé et des civilisations disparues, des cultes oubliés, des livres perdus dans la nuit des temps, et la peur, dans son expression la plus absolue. Lovecraft viole les tabous, transgresse les interdits, portant à son maximum la nécrophilie - expression idéale de ses obsessions. Les œuvres réunies ici, remarquables par leur beauté, leur concision et leur onirisme, sont autant de visions cauchemardesques d’une puissance évocatrice inégalée.

H.P. Lovecraft, l’un des pères de la littérature fantastique et d’épouvante du XXème siècle, imagina une cosmogonie fabuleuse de dieux, de créatures et de lieux étranges, le "mythe de Cthulhu". Son œuvre ne fut publiée qu’après sa mort.

Le mot de l’éditeur :

30 nouvelles terrifiantes du maître américain de la littérature fantastique…

Plongeant au plus profond de la terreur humaine, Dagon réunit une série de nouvelles parmi celles, majeures, de la littérature fantastique du XXème siècle.

Écrites entre 1905 et 1937, chacune de ces nouvelles est remarquable de beauté, de concision, d’onirisme et d’épouvante, à l’image de Dagon, divinité des abysses refaisant surface pour entraîner l’humanité dans l’apocalypse…

Toutes ces nouvelles sont révélatrices du parcours et de l’univers si personnel de son auteur. Visions cauchemardesques, recherche du passé, culte des civilisations disparues, tous les thèmes obsessionnels de Lovecraft se retrouvent et se croisent au fil de ces histoires, pour certaines méconnues. L’auteur transgresse les interdits, viole les tabous et nous transporte dans un monde où la peur se manifeste dans son expression la plus absolue.

L’avis de Cyrallen :

La force de H.P. Lovecraft est de faire naître insidieusement le doute et la peur en seulement quelques pages dans l’esprit de son lecteur. Certaines de ces nouvelles, très courtes, n’en sont pas moins mémorables, d’autres plus longues laissent entrevoir des créatures et des lieux hors du temps et de l’imagination humaine.

Quelques exemples pour vous donner une idée de l’ambiance si particulière de Lovecraft pour ceux qui ne connaîtraient pas encore la cosmogonie "Cthlulu" :

Une de mes nouvelles préférées est "Prisonnier des Pharaons" qui concerne les pyramides d’Égypte, où notre héros se fait prendre au piège bien malgré lui dans les profondeurs du tombeau sous la grande pyramide…

Ou encore celle de "Herbert West, réanimateur", médecin complètement fou qui, à l’instar de Mary Shelley avec son frankenstein, cherche à découvrir comment ramener les morts les plus "frais" à la vie… sans savoir que faire lorsque ses expériences les plus inhumaines deviennent concluantes !

Et encore "le Temple" où un sous-marin en perdition plonge dans les profondeurs inconnues sans espoir de retour. Tout l’équipage finit par mourir excepté le lieutenant-commandant qui va bientôt parvenir près d’un mystérieux temple où d’étranges lueurs semblent l’appeler.

Pour finir celle du labyrinthe invisible sur Jupiter, "Dans les murs d’Eryx" où des lézards "civilisés" bipèdes défient nos descendants explorateurs venus chercher de précieux cristaux riches en énergie sur une planète qu’à l’époque de Lovecraft, au début du siècle, on voyait comme une immense jungle chaude et humide.


Réactions sur cet article

  • Dagon et autres nouvelles de Terreur
    7 novembre 2009, par alain Le Bourdonnec
    il y à bien longtemps ,quand j’était encore adolescent avoir frissonné de terreur a la lecture des nouvelles de Lovecraft. Jamais depuis je n’ai eu de si délicieuses frayeurs Alain de ploumilliau



 
Propulsé par SPIP 1.9.2g | Suivre la vie du site RSS 2.0