Le voyage de l’Ombrelune (Les Chroniques de Verral Tome 1)

Mc MULLEN Sean

Article publié le dimanche 4 janvier 2009 par Cyrallen
Mis à jour le mercredi 25 février 2009
Site à visiter: http://www.jailu.com

Quatrième de couverture :

Mort-d’Argent : une arme magique d’une puissance incommensurable, capable, si elle tombait entre de mauvaises mains, de tout détruire sur son passage.

Warsovran : un empereur mégalomane prêt à tout pour étendre son emprise sur le monde.

Leur rencontre était fatale…

Les habitants de la Torée, qui ont vu leur continent réduit en cendres en l’espace de quelques instants, auraient beaucoup à dire à ce sujet. S’ils étaient encore de ce monde, bien sûr.

Désormais, tous veulent s’emparer de Mort-d’Argent. Il y a ceux qui, comme Warsovran, y voient l’opportunité d’accroître leur pouvoir, et ceux qui, pour éviter une nouvelle catastrophe, cherchent à tout prix à la soustraire aux premiers. Mais même les partisans de la paix sont divisés, à l’image de l’équipage de l’Ombrelune, vaisseau-espion dont chaque membre travaille pour un commanditaire différent. À son bord, Laron est le seul qui semble se préoccuper sincèrement du sort de son prochain. Après tout, ce n’est pas parce qu’on est un vampire vieux de sept siècles - coincé dans le corps acnéique d’un adolescent de quatorze ans - qu’on n’a pas le droit d’avoir des idées bien arrêtées sur la chevalerie !

« Le voyage de l’Ombrelune est une merveille de divertissement et un roman bourré d’idées. » Magazine Locus

Biographie de l’auteur :
- Les lecteurs français les plus avisés connaissent de l’Australien Sean McMullen Les âmes dans la grande machine, un des romans de science-fiction les plus inventifs de ces dix dernières années. Culte dans son pays et dans tout le monde anglo-saxon, Le voyage de l’Ombrelune, premier opus des Chroniques de l, pourrait bien écoper du même qualificatif… pour la fantasy !

L’avis de Cyrallen :

Le premier tome des chroniques de Verral se déroule dans un de ces mondes de Fantasy où les royaumes s’entredéchirent, les alliances et combats entre tyrans sont monnaie courante et où les héros de l’histoire tentent de survivre avant tout… et pourquoi pas de changer le monde s’ils en ont le temps ?

Quatre continents coexistent, aux royaumes bien séparés les uns des autres par l’océan placidien. Mais un nouveau venu sur la scène internationale risque de rompre ce fragile équilibre : Warsovran, chef de guerre, vient de s’emparer d’une arme terrible nommée mort-d’argent. Au moment où il fait revêtir cette sorte de cotte de maille à un subordonné, il en devient le maître incontesté. Et pour impressionner ses ennemis, le meilleur moyen qu’ait trouvé Warsovran est d’anéantir le continent de la Torée et tous ses habitants avec cette arme fantastique…

Laron est un cas un peu à part parmi les habitants du monde de Verral : c’est le seul vampire existant sur cette planète. Cela fait bientôt 700 ans qu’il s’est retrouvé coupé de son monde d’origine pour appliquer de son point de vue les règles de la chevalerie sur ses victimes : faire le bien en éliminant autant que faire se peut les individus brutaux et malsains. A bord d’un vaisseau submersible discret, Laron et l’équipage de l’Ombrelune vont fuir la destruction de la Torée et peu à peu chercher à s’emparer de mort d’argent pour des raisons diverses, et d’ailleurs pour certains pas toujours honnêtes.

Ce roman est un véritable régal. C’est également un roman à « tiroir » : dès que l’on pense le dénouement proche, il se produit un évènement qui permet au lecteur de prolonger le plaisir sur une autre orientation. Mélangeant copieusement les styles et les époques (a-t-on jamais vu les histoires de vampires, de magie éthérique, de chevalerie, de mondes parallèles entrecroiser leurs trames ?), Sean Mc Mullen fait souffler un vent frais sur la fantasy contemporaine.

Les personnages sont extrêmement attachants, les rebondissements multiples, les séquences « pyrotechniques » (les fameux cercles de feu) et de bataille navale sont très réalistes. On voyage à travers ces continents, grâce aux nombreux personnages secondaires qui ne manquent pas de relief. Les multiples inventions, les péripéties des Prêtresses de l’Ordre Métrologien, les drames personnels sont légion et rajoutent encore de la consistance au récit. Sans parler de l’humour omniprésent et souvent cynique des personnages, tout cela est bien agréable.

Le deuxième tome vient de paraître mi-novembre 2008 et sa chronique sera bientôt en ligne ici même.


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