Les dents de l’amour

MOORE Christopher

Article publié le lundi 20 octobre 2008 par Philémont

Quatrième de couverture

La rencontre fortuite de Tommy, débarqué à San Francisco de son Midwest natal pour devenir le nouveau Jack Kerouac, et de Jody, une bouillonnante secrétaire de vingt-six ans, aurait pu nourrir une banale histoire d’amour. Seulement voilà, juste avant de faire la connaissance du jeune homme, la belle Jody a été mordue par Élie Ben Sapir, un vampire âgé de huit siècles, qui a fait d’elle un nosferatu — histoire manifestement de lui pourrir la (non-)vie. Fort heureusement, Tommy l’écrivain tourmenté, tombé amoureux fou de Jody, veille au grain. Avec l’aide de ses collègues de l’équipe de nuit du supermarché où il travaille et d’un sympathique clochard autoproclamé empereur de San Francisco, il n’aura de cesse de traquer le vieux démon pour défendre sa dulcinée — sans oublier de passer chercher le linge en rentrant, merci.

Après Godzilla dans Le Lézard lubrique de Melancholy Cove, les zombies dans Le Sot de l’ange ou la Mort herself dans Un sale boulot, Christopher Moore dynamite cette fois le mythe du vampire avec sa folie coutumière. À conseiller aux dépressifs.

Né dans l’Ohio en 1957, Christopher Moore, qui aime l’océan, le polo à dos d’éléphant, les émissions télévisées sur les animaux et les crackers au fromage, a étudié l’anthropologie et la photographie au Brooks Institute of photography de Santa Barbara — où il écrira son premier roman, Practical Demonkeeping, publié en 1993. Après avoir passé quelques années dans une forteresse perdue sur une île inaccessible du Pacifique, il s’est récemment établi en Californie.

L’avis de Philémont

Fraîchement débarqué à San Francisco pour y devenir écrivain, Tommy commence par travailler de nuit dans un supermarché et par tomber amoureux de Jody. Cette dernière est elle-même devenue vampire depuis peu, mordue par Elijah Ben Sapir qui, manifestement, a décidé de tout faire pour rendre sa nouvelle condition particulièrement difficile. Tommy, avec l’aide de ses collègues du supermarché et de l’empereur de San Francisco (un clochard) et ses hommes (ses deux chiens), partent alors en chasse contre le vampire…

Avant la Mort (Un sale boulot), les zombies (Le sot de l’ange) et Godzilla (Le lézard lubrique de Melancholy Cove), Christopher MOORE revisite le mythe du vampire dans Les dents de l’amour. Fidèle à ses habitudes, il le fait par le biais d’une galerie de personnages hauts en couleur et un ton totalement décalé, masquant l’air de rien une peinture de la vie moderne dans les villes américaines.

Comme avec les oeuvres précédemment chroniquées, le résultat est une lecture facile, rapide et drôle dont les amateurs d’humour déjanté raffoleront.


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