La Colline du dernier adieu T4

BRADLEY Marion Zimmer

Article publié le lundi 24 décembre 2007 par Cyrallen
Mis à jour le mercredi 20 février 2008

Quatrième de couverture :

Longtemps avant les Dames du Lac près de l’Ile d’Avalon, quand Merlin, déjà, agissait dans l’ombre…

Bien des siècles avant la naissance du Roi Arthur et la venue des Dames du lac dans l’Ile d’Avalon, au temps de la conquête par Rome des terres voilées de brume de la Grande Bretagne, vivait une jeune adolescente, Elane, fille d’un druide qui haïssait l’occupant. Or Elane aimait d’un amour interdit un jeune Romain qui avait, grâce à elle, échappé à la mort. Appelée à succéder soudain à la Haute Prêtresse, gardienne et protectrice des rites et croyances de son peuple, Elane est prise au piège. Obligé de se retirer dans un sanctuaire à la tête d’une communauté de femmes vouées au culte de la Grande Déesse, elle se trouve séparée de l’homme qu’elle aime.

Déchirée, emportée par le flot tumultueux d’un destin implacable, partagée entre ses devoirs sacrés, son désir de conciliation avec les Romains pour préserver la paix et les aspirations contraires de tribus assoiffées de revanche et de liberté, elle voit peu à peu sombrer tous ses espoirs et son bonheur.

Émouvante et cruelle épopée d’une violente et troublante passion, « LA COLLINE DU DERNIER ADIEU » demeure, tout au long du récit, une histoire obsédante, envoûtante, chargée d’émotion, de mystère, imprégnée par l’omniprésence des forces occultes où les innombrables lecteurs de Marion Zimmer Bradley retrouveront tout ce qu’ils ont aimé dans « Les Dames du Lac » et « Les Brumes d’Avalon » : le même ciel, les mêmes couleurs, les mêmes parfums, la même terre mais surtout le même souffle d’éternité et d’espérance que l’inimitable romancière sait si bien conférer à ses personnages en les animant d’un unique et magique pouvoir d’attraction.

Marion Zimmer Bradley est née en 1930 dans l’Etat de New York. Ayant dû exercer différents métiers pour survivre (serveuse, blanchisseuse, chanteuse de carnaval…), elle a ensuite connu le succès, fascinée par le merveilleux et le fantastique, en publiant de nombreux ouvrages de science-fiction. Mais, c’est grâce à ses romans historiques, best-sellers internationaux, Les Dames du Lac, Les Brumes d’Avalon, La Trahison des Dieux, qu’elle est désormais célèbre dans le monde entier.

L’avis de Philémont :

Avec La colline du dernier adieu, Marion Zimmer BRADLEY remonte encore un peu le temps et se place cette fois-ci juste avant les évènements décrits dans la première partie du Secret d’Avalon, dans laquelle on trouve d’ailleurs de nombreuses références au présent roman, ainsi que quelques personnages.

Mais cette fois-ci l’intrigue a pour cadre le sanctuaire de Vernemeton, situé un peu plus au nord que celui d’Avalon. Il est le lieu où s’affrontent le colonisateur romain, alors encore à son apogée, et les tenants du culte de la Déesse-Mère, défendu par les druides et les prêtresses, divisés dans l’adversité. C’est dans ce contexte qu’une tragique histoire d’amour entre un romain et une prêtresse aura pour conséquence de préparer les évènements qui se dérouleront dans les siècles à venir.

On pourrait donc croire qu’à ne pas s’arrêter de remonter le temps, Marion Zimmer BRADLEY finirait par s’essouffler, tourner en rond et nous inspirer l’ennui. Il n’en est pourtant rien, l’auteur renouvelant une fois plus son intrigue et maintenant la qualité de son écriture à un haut niveau. Elle nous offre donc ici un nouveau grand plaisir de lecture dont il serait dommage de se priver.


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