La Magicienne du Feu

GILMAN Laura Anne

Article publié le jeudi 31 juillet 2008 par Cyrallen
Site à visiter: http://www.harlequin.fr

Quatrième de couverture :

Dans Manhattan endormie, Wren Valère suit des yeux la valse lente des flocons ouatés. Difficile de croire que la neige puisse ainsi transformer les quartiers les plus miteux en une véritable féerie. Pourtant elle sait. elle, ce que cache ce manteau trompeur. Depuis quelques jours en effet, une série de crimes plonge la communauté magique de New York dans un climat de peur et de suspicion. et c’est à elle qu’on a confié la tâche de retrouver les meurtriers. A elle, la " Solitaire ". qui va devoir plus que jamais mériter son surnom. Car Sergueï , son associé, son amant, ne sera pas à ses côtés cette fois-ci. Il souffre en silence d’un mal qui le détruit lentement, dissimulant jour après jour les brûlures que le courant magique de Wren inflige à son corps. Et tandis Que Wren se prépare, seule, au grand affrontement, dans la ville de New York ensevelie sous la neige, un gigantesque incendie se prépare.

L’avis de Cyrallen :

La jeune collection Luna des éditions Harlequin met en scène des héroïnes dans un cadre de fantasy.

Dans la Magicienne du Feu, notre héroïne en question se nomme Wren Valère et évolue dans un cadre urbain. C’est une Récupératrice, c’est à dire une enquêtrice-voleuse hors pair qui récupère sur commande les objets perdus-volés de ses clients fortunés.

Elle fait partie de ce qu’on appelle les "Talents", créatures à l’apparence humaine qui possèdent la capacité d’utiliser le "Courant", une forme de magie renouvelable assimilable à l’électricité. Autant dire qu’en plein New-York, cette ressource est difficilement épuisable.
En fonction de l’entraînement et des capacités de chaque Talent, diverses utilisations du Courant sont possibles, allant de l’invisibilité à la télépathie en passant par le combat à base de jets électriques.

Une autre catégorie d’êtres très spéciaux évolue à côté des Humains "normaux" et des Talents, ce sont les mythiques "Fatae". De nombreuses espèce de Fatae coexistent : des créatures tels que griffons, démons, anges et piskies farceurs se bousculent sur les bancs de la Cosa Nostradamus, sorte de grand conseil de guerre qui regroupe Talents et Fatae lorsque les évènements l’exigent.

Et en ce moment, l’ambiance au sein de la Cosa a tendance à tourner au vinaigre. Plusieurs Fatae ont été retrouvés assassinés, un ange a été égorgé sans qu’aucun témoin puisse parler. Des rondes mêlant Fatae et Talent sont mises en place, mais les incidents s’accumulent.

Les regards se tournent alors vers une organisation secrète, nommée le "Silence" composée d’humains et de Talents indépendants. Des dissensions se créent au sein de la Cosa, chaque camp rendant l’autre responsable des morts qui s’accumulent et d’une éventuelle alliance avec leurs ennemis.

Wren Valère compte les coups, la "Solitaire" étant dans l’obligation de siéger au conseil de la Cosa puisque c’est la seule Talent qui parviennent à maintenir à la table des discussion à la fois Talents et Fatae.
Mais pour elle aussi les interrogations fusent : Sergueï, son petit ami, a justement fait partie pendant plusieurs années de l’organisation du Silence. Est-il impliqué dans ces meurtres ? Les contacts hauts-placés qu’il a gardés au sein du Silence ont-ils un lien avec les récents évènements ?

La confiance mutuelle est la clé pour résoudre la menace qui pèse contre les membres de la Cosa dans les jours qui viennent. Tout ça ayant pour cadre la ville de New-York recouverte de neige dont les flocons n’ont pas l’air décidés de s’arrêter de tomber.

La Magicienne du Feu a pour mérite de faire évoluer des personnages de Fantasy dans un cadre urbain, ce qui n’est pas encore si courant.
On peut cependant regretter que beaucoup de personnages, d’ailleurs très (trop ?) nombreux, soient simplement cités et que leur personnalité ne soit pas tellement développée.
Egalement, les flash-back, et à l’inverse, les anticipations des évènements dans un même chapitre sont parfois difficiles à suivre et il devient ardu de retrouver le fil chronologique. Les différentes organisations et corporations sont complexes, et la vision extérieure que nous en apportent Wren et Sergueï n’est pas pour faciliter les choses.

On ne connait pas non plus la raison de la présence des Fatae, ni d’où ils viennent ni pourquoi ils ont choisi de rester dans une grande ville comme New-York. De même pour les Talents, on sait très peu de choses sur eux en dehors de ce que nous apprend Wren, qui paraît bien maigre par rapport aux capacités qu’ils peuvent développer.

Un roman en demi-teinte donc, certains bons points cependant sont à noter tels qu’O.P., le démon attachant de Wren et la relation amoureuse électrique au sens propre, à la limite de l’auto-destruction, entre Wren et Sergueï.

Extrait :

1- - Merci d’avoir accepté cette réunion, aujourd’hui. Voilà la situation : depuis presque un an maintenant, nous faisons face à un groupe puissant et effrayant qui pourchasse les êtres surnaturels. D’après les tracts qu’ils distribuent, ils affirment être des vigiles, mais en vérité, ce ne sont rien d’autre que des racistes pourvus de battes de base-ball. Et si, pour l’instant, ils limitent leurs activités sanglantes aux Fatae, l’assaut contre l’Assemblée Générale du mois dernier indique que tous les membres de la Cosa Nostradamus constituent un gibier valable à leurs yeux.


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