La Forêt de Nsaï (T2 de Gaïg)

PSYCHE Dynah

Article publié le mardi 29 juillet 2008 par Cyrallen
Site à visiter: Editions Michel Quintin

Quatrième de couverture :

Gaïg est en danger depuis qu’elle a été mordue par une Vodianoï. Les Nains sont très inquiets. Celle qu’ils croient être la descendante annoncée par la prophétie de Mama Mandonbè, et déesse protectrice de leur peuple, est mourante.

Les Nains se mobilisent et Gaïg est immédiatement conduite dans la forêt de Nsaï, là où vivent les Licornes, les Dryades et les Salamandars. Eux seuls ont le pouvoir de la sauver. Mais quand le convoi arrive sur place, la terre tremble.

L’activité volcanique dans les montagnes de Sangoulé risque à tout moment de réveiller Ihou. Surnommé l’Avaleur de Nains, ce terrible Troll, qui habite les profondeurs de la terre, est l’ennemi le plus redouté du peuple des Nains …

L’avis de Cyrallen :

Ce second tome poursuit les aventures de Gaïg parmi le monde des nains, celui des licornes et des salamandars.

Mordue par une Vodianoï, créature aquatique malfaisante, à la fin du tome précédent alors qu’elle recherchait de l’aide dans les souterrains nains pour son amie Nihassah blessée, elle subit maintenant les effets d’un poison puissant qui nécessite l’aide des licornes de la forêt de Nsaï. En effet, ces êtres fabuleux sont les seuls à pouvoir la guérir complètement.

Accompagnée par les dryades et des Pookah gentiment farceurs, Gaïg et ses amis traversent la forêt magique tant bien que mal. Leur périple les conduira jusqu’aux portes du royaume des Salamandars, dans les profondeurs de la montagne de Sangoulé, près de la roche liquide où règnent des températures très élevées, conditions idéales pour ces habitants reptiliens.

Mais alors que l’équipée touche au but et explore l’entrée d’une galerie, un tremblement de terre les isole du monde extérieur. Par la même occasion, ce séisme libère des profondeurs de la terre la plus grande menace que les nains puissent redouter : le terrible Ihou, l’Avaleur de Nains. Et celui-ci ne tarde pas à se mettre en chasse…

La suite d’une trilogie sympathique réservée aux jeunes lecteurs de fantasy, des personnages et des lieux aux noms qui font voyager, des êtres mythiques toujours aussi présents et pleins de bonne volonté pour aider notre héroïne, promise à un grand destin et protégée par les divinités.

Extraits :

1- - Regarde ! fit simplement Gaïg en désignant des yeux le bras sur lequel se tenait le bébé salamandar.
Winifrid resta muette de surprise et considéra Gaïg un long moment, l’air impénétrable. DIkélédi et Mfuru pénétrèrent dans la caverne, suivis d’AtaEnsic. Ils s’arrêtèrent aussitôt, figés dans un profond silence, que Winifrid rompit en hésitant :
- Tu… Tu lui as donné un nom ?
- Txabi. Il s’appelle Txabi, l’informa Gaïg.
Les épaules de Winifrid s’affaissèrent en un mouvement de lourd découragement, pendant qu’AtaEnsic agitait la tête et la queue d’un mouvement nerveux. Un ricanement sonore retentit :
- Ha ! Ha ! Ha ! La voilà maman ! Avec une jambe pourrie ! Hi ! Hi !
Gaïg trouvait l’attitude de ses compagnons un peu mystérieuse. Elle interrogea Winifrid du regard, au milieu d’une danse effrénée du Pookah, qui avait l’air de trouver la chose plutôt plaisante :
- Txabi ! Hi ! Hi ! Elle ne savait pas qu’il ne fallait pas le nommer ! Maintenant, elle est devenue sa mère. Ha ! ha ! Et il y en a pour un moment , avant qu’il grandisse. Ha ! Ha ! Ha ! La voilà maman… A dix ans…
- Il a raison, Gaïg, expliqua gravement Winifrid. Te voilà responsable de lui. En le nommant, tu es devenue sa mère, et il ne te quittera plus jusqu’à ce qu’il soit adulte. Cela prendre plusieurs années. Tu n’aurais pas dû le ramasser…
Gaïg était abasourdie par ce qu’elle entendait, et tenta de se justifier :
- Mais c’est sa mère qui me l’a donné. Il était encore dans son œuf. Il vient d’éclore. C’est elle qui m’a dit de l’appeler Txabi.
- Oui, comme ça, elle n’aura pas besoin de s’en occuper…
- Mais elle est morte… objecta Gaïg, se tournant vers la dépouille de la Salamandar.
Elle sursauta. Là où devait se trouver un cadavre de Salamandar, il n’y avait plus rien. Loki se roulait sur le sol, n’en pouvant plus de rire.
- La voilà maman. Ha ! Ha ! Ha ! Et d’un salamandar, en plus…
- [Les Salamandar sont un peuple mâle, principalement. Les rares femelles n’ont pas la fibre maternelle très développée et cherchent à faire élever leurs petits par quelqu’un d’autre. Peut-être parce que c’est très long et qu’elles ne peuvent pas s’occuper de perpétuer la race quand elles ont encore un petit à charge. Elles se sentent très responsables de la reproduction, mais leur rôle s’arrête volontiers à l’éclosion des œufs, à l’éducation, quoi. Si elles peuvent confier leur petit à un tiers, elles le font. Quitte à raconter n’importe quoi pour mieux convaincre… Mais elles choisissent quelqu’un qui leur inspire confiance…]


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