Terra Novae

ICKX Herbert

Article publié le mercredi 28 mai 2008 par Cyrallen
Mis à jour le lundi 9 juin 2008
Site à visiter: Editions Persée

Quatrième de couverture

Une aventure qui débute par la découverte d’un rapport d’observation d’un objet lumineux non identifié, "qui aurait perdu quelque chose" …
Deux enquêteurs privés, un homme et une femme, vont travailler, séparément puis ensemble, sur un dossier brûlant. Parviendront-ils,au terme de leur tribulations, à contribuer au sauvetage d’une Terre en danger ? Qu’apprendront-ils sur elle, sur l’Univers lui-même, au contact de ces extraterrestres à la civilisation prodigieuse ?
Autant de questions qui font de ce roman à suspense un ouvrage captivant et peut-être même avant-gardiste, à la manière de Jules VERNE. Cette Terra Novae, une nouvelle Terre promise, ne relèverait-elle que de l’imaginaire ?

Dans ses romans fictions, dont la vraisemblance reflète ses connaissances en parapsychologie, ufologie, ainsi que ses qualités de chercheurs, Herbert ICKX (né en 1964)se distingue de ses contemporains. Souhaitant nous faire réfléchir autant que nous divertir, il nous incite à faire preuve d’ouverture d’esprit et de persévérance, pour enfin démystifier cet Univers aux profondeurs insoupçonnées.C’est le premier pas qui coûte…

L’avis de Cyrallen

Résumé des éditions Persée : "Hubert Herrick reçoit un beau matin un fax signalant l’atterrissage d’un OVNI. Deux êtres venus d’ailleurs auraient déposé un objet scellé avant de repartir. Ces informations obtenues du service top secret d’ufologie auquel il s’était récemment abonné motivèrent instantanément son enquête : l’enjeu était de taille. Etrangement, en essayant de prévenir sa famille de son départ, un grésillement avertît Hubert qu’il était sur écoute… Deux héros vont se retrouver au cœur d’une histoire dont l’enjeu est une terre nouvelle, Terra Novae."

Le scénario joue sur la théorie de la conspiration : les gouvernements de tous les pays sont au courant depuis des années de la présence des ETs, ils ont même déjà eu de nombreux contacts avec eux dans l’unique objectif de les détruire ou les faire fuir. Les éminences grises des gouvernements et les personnes influentes financièrement ont tout intérêt à maintenir le statut-quo et ne pas laisser les populations profiter des incroyables avancées dont disposent les bienveillants ETs au risque de perdre leurs privilèges..

Terra Novae est extrêmement manichéen. On attend un certain temps le second degré qui n’arrive finalement jamais. Oui, les ETs sont les gentils, et oui, les gouvernements sont tous très méchants. Une trame un peu simple voire simpliste, même si les bonnes intentions ne manquent pas. La lecture ne réserve en effet pas de grandes surprises à partir du moment où l’on comprend que cette fois, les ETs ont décidé de se faire connaître du plus grand nombre et qu’ils sont bien décidés à sauver la terre et les humains de leur auto-destruction inévitable, en employant la force si nécessaire.

Les deux héros, qui tombent au passage follement amoureux l’un de l’autre en un clin d’œil, ne servent que de fil conducteur aux actions des ETs "gentils" ; les personnages ne sont pas suffisamment développés et on a du mal à se mettre à la place, irréaliste, de ces deux enquêteurs, que les extra-terrestres prennent d’emblée sous leur protection.

Pour apprécier pleinement ce roman, mieux vaut être fermement convaincu de l’existence des grands verts et des petits gris, autrement on a tendance à se demander jusqu’où vont nous emmener les dernières pages du récit. Peut-être un peu trop utopique et parfait pour être crédible, en tout cas pour moi.

Extrait :

1- Le nouveau visage de la Terre - Gaïa - était très impressionnant et réjouissant vu d’en haut. Partout, régnait une activité tout autant frénétique que joyeuse. Les colons travaillaient - enfin fraternellement, librement, gratuitement et intelligemment - à fonder de nouvelles cités qui toujours conservaient une taille raisonnable, humain. Celles-ci étaient aménagées avec un grand souci d’esthétique et d’écologie, et la nature demeurait partout omniprésente, intégrée au coeur même des villages, même si la majorité des arbres, arbustes et buissons étaient encore bien jeunes. Ca et là, des parcs d’agrément, des floralies et des jardins naturels jaillissaient comme autant de joyaux précieux, tandis qu’en leur centre une bibliothèque ewanxsk, ou une université, ou un centre d’hyper-technologie, permettaient un travail de qualité dans un lieu de quiétude rempli de beauté, de ressourcement et d’harmonie.


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