Titre Original
Une adaptation en film/téléfilm est sorti le 3 mars 2008 sous le titre "The Colour of Magic"
Genre
FantasyEvaluation
Note 4/5
Du même auteur
- Les tribulations d’un Mage en Aurient (T17 Les Annales du Disque-Monde)
- Mortimer (T4 Les Annales du Disque-Monde)
- Le Faucheur (T11 Les Annales du Disque-Monde)
- Le Peuple du Tapis
- Le huitième sortilège (T2 Les Annales du Disque-Monde)
- Pyramides (T7 Les Annales du Disque-monde)
- De bons présages - Terry Pratchett & Neil Gaiman
- La face obscure du soleil
- Sourcellerie (T5 Les Annales du Disque-Monde)
- Au Guet ! (T8 Les Annales du Disque-Monde)
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La Huitième Couleur (Tome 1 Les Annales du Disque monde)
PRATCHETT Terry
L’avis de BaronBreton
Voici donc le premier tome du Disque-monde, là où tout commence !
Mais tout commence de façon bien différente aux classiques de la fantasy. Oh bien sur, nous avons une description du monde mais justement, un monde-disque perché sur quatre éléphants, eux même juchés sur une tortue (La Grande A’Tuin) et le tout avançant au milieu de l’espace du multivers, ça a au moins le mérite d’être original. Non ?
Et le Disque-monde c’est tout ça, un monde où la magie est omniprésente et sous de multiples formes. Un monde où les rencontres avec des créatures de fantasy se multiplient sans jamais choquer où surprendre qui que ce soit car c’est ça le Disque, de la magie pure. Seul le lecteur peut-être parfois surpris car l’imagination de Pratchett est débordante dans la façon de nous introduire ses créatures et de nous les mettre en scène dans des situations loufoques.
Des dieux qui jouent aux dés (Le Destin contre La Dame), La Mort (qui parle COMME CA), qui fait de la vie d’un mortel une affaire personnelle, d’une montagne à l’envers et de son seigneur fantôme qui attend que ses enfants s’entretuent, d’un barbare habitué aux épreuves de force vu que c’est son métier, etc.
Ce premier tome nous fait partager les aventures, qui s’enchainent à une vitesse folle et un rythme crescendo, du mage Rincevent (mage dont il ne mérite que le nom) et de DeuxFleurs le premier touriste du Disque, accompagné de son Bagage. Et c’est avec ce voyage de vacances que PRATCHETT nous présente son monde, car il faut l’avouer il n’y a pas de réel scénario si ce n’est celui de voir survivre Rincevent et de voir s’extasier DeuxFleurs.Cela les fera voyager aux bords du Disque. Voire au-delà ?
Le tout ponctué de plusieurs moments de forts sourires si ce n’est de rire devant les situations absurdes !
Le Disque est à essayer au moins une fois, ne serait-ce que pour voir la mentalité de Rincevent et son but unique : survivre, la mentalité de DeuxFleurs qui « Tant qu’on n’est pas mort tout va bien tu ne trouves pas ? », pour voir son monde, et surtout pour un personnage incroyablement expressif : Le Bagage, sorte de coffre en bois sur des centaines de petites pattes, insensible à la magie, capable de survivre à tout et doté un instinct meurtrier envers tout ce qui menace son maître !
A noter quand même quelques passages et description durs à cerner et à comprendre (le passage du dragon de Rincevent) et des petites coquilles de traductions/orthographe, étrangement plus présentes dans la version Pocket que L’Atalante.
Le Disque est un univers unique que vous ne risquez pas d’oublier, même si vous n’y restez pas.