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« La science-fiction est le moyen d’expression par lequel notre misérable certitude que demain différera d’aujourd’hui de façon imprévisible peut être transmuée en une attente impatiente et passionnante. » John BrunnerQuatrième de couverture :
Société humaine matriarcale, utopiste et pacifiste, la civilisation de Pollen maîtrise la reproduction par manipulation génétique et fécondation in vitro. Pour éradiquer la violence, elle a relégué ses guerriers sur une planète satellite. Un portrait doux et subtil des liens de pouvoir, de domination et de désir qui unissent ou séparent les deux moitiés de l’humanité.
L’avis de F. :
Un frère séparé de ses sœurs pour un crime qu’il a commis. Une de celles-ci part à sa recherche…
Comme l’intrigue est loin d’être passionnante (drame familial classique), tout le roman repose sur l’étude de la société de Pollen avec ses lois et ses structures. Si cette société est (relativement) originale, elle reste décrite superficiellement et l’intrigue se traîne laborieusement entre deux parties de jambes en l’air, avant de se terminer sans grande surprise. Bref, l’idée n’est pas mauvaise, mais traitée de façon trop légère. Dommage, d’autant plus que l’écriture est plutôt agréable.