Le Guide du routard Galactique T1 ou Le Guide du Voyageur Galactique

ADAMS Douglas

Article publié le lundi 17 décembre 2007 par Cyrallen
Mis à jour le jeudi 20 décembre 2007

Quatrième de couverture :

Edition Presence du Futur :

SAVIEZ-VOUS que la planète Terre doit être détruite d’ici deux minutes ? SAVIEZ-VOUS… que votre meilleur ami est peut-être natif de Beltégeuse ? SAVIEZ-VOUS… que la poésie des Vogons est vraiment exécrable ? SAVIEZ-VOUS… que le Président de la Galaxie est peut-être moins idiot qu’il n’en a pas l’air (ou l’inverse ?) SAVIEZ-VOUS… quelle est la Réponse à la Question fondamentale de la Vie, de l’Univers et du Reste ? SAVIEZ-VOUS… que vous tenez en ce moment ce bouquin à l’envers ? PAS DE PANIQUE ! Ce Guide du routard galactique a réponse à tout !

Edition Pocket :

Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d’autoroute ; que la Terre va être détruite d’ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d’une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s’apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ? Pas de panique ! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l’accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.

Touchstone Pictures et Walt Disney Pictures présentent un film de Garth Jennings et Nick Golclsmith, avec Martin Freeman, Sam Rockwell, Mos Def, Zooey Deschanel et John Malkovich.

Né à Cambridge en 1952, Douglas Adams a exercé tous les métiers possibles avant de se tourner vers l’écriture pour la radio et la télévision, où il développera son aptitude à manier l’absurde et le nonsense. Il est essentiellement connu en France pour sa série du Guide du voyageur galactique, space opera loufoque et délirant dont est tiré le film H2G2.

L’avis de Cyrallen :

La maison d’Arthur Accroc est sur le point de se faire anéantir par une armée de bulldozers, en vue de construire une nouvelle déviation.

Seulement ce que tout le monde ignore, c’est que la Terre va être détruite par des Vogons d’ici deux minutes ; information hautement probable puisqu’elle vient d’un natif de Beltégeuse, Ford Escort, coincé depuis 15 ans sur Terre avec pour mission originelle d’écrire un article entièrement remanié sur celle-ci dans le Guide du routard galactique, c’est à dire quelque chose d’un peu plus approfondi que "Inoffensive". Un "Pratiquement inoffensive" faisant l’affaire, il ne lui reste plus, à lui et à un Arthur Accroc hagard, à faire du stop dans l’espace jusqu’à tomber sur le Président de la galaxie en personne, à bord du vaisseau le plus à la pointe du progrès : le Cœur en or, que celui-ci vient voler pour une raison inconnue, y compris de lui-même ( !)

A personnages étranges, situations étranges… Tout est bizarre dans ce livre : on aime ou on aime pas, c’est selon. Partant d’une histoire farfelue, on embraye sur des explications encore plus farfelues, parfois drôles, parfois pas. Où l’on découvre quels sont les vrais maîtres de la Terre, l’origine de la création de celle-ci, mais surtout, on découvre le Guide du routard galactique, qui reste le seul livre à donner LA réponse à la Question fondamentale de la Vie, de l’Univers et du Reste… il ne reste plus qu’à trouver la question correspondante…

La petite histoire veut que l’ancien titre nommé "Le Guide du Routard galactique" ai déclenché les foudres du "Vrai" Guide du routard que tout le monde connaît pour vadrouiller dans le monde entier. Suite à un bref procès, le titre français dû être modifié en l’actuel "Guide du Voyageur Galactique".


L’avis de Philémont :

La Terre se trouve malencontreusement sur le tracé d’une voie express intergalactique ; elle est donc détruite sans sommation. Arthur Dent, terrien tout ce qu’il y a de moyen, échappe à la destruction grâce à son meilleur ami qui est en fait un astrostoppeur coincé sur Terre depuis 15 ans. C’est alors une randonnée dans la galaxie qui débute…

Et c’est aussi le commencement d’une succession effrénée de péripéties toutes plus improbables les unes que les autres. Il est d’ailleurs inutile de rechercher un quelconque double sens à ce roman, son objet étant uniquement le délire, l’humour décalé et le surréalisme façon Monty Python. On y apprend par exemple que l’objet essentiel pour le routard galactique est la serviette de bain, que la Terre était dirigée par les souris, et que la réponse à la question fondamentale de la Vie, de l’Univers et du Reste est quarante-deux, mais qu’il reste à déterminer la question elle-même…

Dès lors il y a deux possibilités pour tout lecteur de ce roman. Soit il est totalement hermétique à ce type d’humour et il s’ennuiera profondément, soit il y adhère complètement et passera un excellent moment.

Notons enfin que l’édition présentée ici a été remaniée par rapport aux précédentes, d’une part au niveau du titre, d’autre part au niveau des noms de certains personnages. Cette nouvelle édition accompagnait en effet la sortie du film de Garth Jennings, adapté du roman de Douglas ADAMS, et il s’agissait de faire correspondre au mieux les deux oeuvres. Ce n’est toutefois pas un mal puisque la version française du roman correspond désormais mieux à sa version originale.

Extraits :

"La poésie vogone est sans conteste la troisième en exécrabilité dans tout l’univers. Lors d’une déclamation par le maître Grommelos le Flatulent de son poème intitulé "Ode à la boulette de mastic vert trouvée sous mon aisselle par un riant matin d’été", quatre de ses auditeurs devaient succomber à des hémorragies internes tandis que le médio-président de la Société galactique d’encouragement à la corruption des arts ne survécut qu’en dévorant l’une de ses propres jambes. On dit que Grommelos, s’estimant "déçu" par l’accueil fait à son poème, était sur le point de s’embarquer dans la lecture de son épopée en douze volumes intitulée Florilège de mes gargouillis dans ma baignoire lorsque son propre gros intestin, dans un sursaut désespéré pour sauver la vie et la civilisation lui sauta au cou et l’étrangla pour le compte."

2- "Eh bien, voilà, constata Arthur. Nous allons mourir.

Oui, admit Ford, sauf que… non ! Attends une minute !" et soudain, le voilà qui se précipite à travers le sas en direction de quelque chose situé en dehors du champ de vision d’Arthur. "Qu’est-ce que c’est que cet interrupteur ?"

Quoi ? Où ça ? s’écrie Arthur en se retournant.

Mais non, je plaisantais ! dit Ford. Nous allons effectivement mourir." Et se radossant contre le mur, il reprit sa chansonnette là où il l’avait laissée.

"Tu sais, remarqua Arthur, c’est en de tels moments (…) que je regrette de ne pas avoir écouté ce que me disais ma mère quand j’étais petit.

Eh bien, que te disait-elle ?

Je ne sais pas. J’ai pas écouté.

Oh !" Ford continua de fredonner.

3- L’ histoire de toutes les civilisations galactiques de quelque importance tend à traverser trois stades distinctement reconnaissables : celui de la Survie, celui de la Recherche, enfin celui de la Sophistication, également connus sous le nom de de stades du Comment, du Pourquoi, et du Où ? Par exemple, le premier stade est caractérisé par la question : Comment peut-on manger ? le second par la question : Pourquoi mange-t-on ? et le troisième par la question : Où est-ce qu’on va déjeuner ?


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