Le dernier voeu

SAPKOWSKI Andrzej

Article publié le dimanche 30 décembre 2007 par Cyrallen

Quatrième de couverture :

Geralt de Riv est une créature mi-humaine mi-magique. A la fois mage et guerrier, c’est un mercenaire redoutable, un chasseur de monstres dont la réputation n’est plus à faire : c’est le meilleur sorceleur jamais connu. Son étrange apparence — de longs cheveux blancs et des yeux nyctalopes — fait de lui un héros solitaire. Tueur à gages parfait, il va de ville en ville pour gagner sa vie. Il croise sur sa route nombre de personnages pittoresques, qui lui offrent parfois l’amitié ou l’amour. Mais Geralt de Riv, armé de sa dague et de son humour caustique, ne cherche qu’une chose : retrouver sa part d’humanité perdue.

Andrzej Sapkowski est avec Stephen King et Michael Crichton l’auteur le plus populaire de son pays. Les aventures de Geralt de Riv ont été adaptées au cinéma, à la télévision, en BD et en jeu de rôles !

L’avis de Philémont :

Geralt de Riv est sorceleur. Créature à moitié humaine, son autre moitié est indéterminée, mais éminemment liée à la magie, qu’il pratique habilement. Sa fonction est l’assassinat qu’il exerce contre rémunération envers les divers monstres qui peuplent son univers…

Le dernier voeu propose six de ses aventures, plus une autre découpée en sept parties, et qui sert de fil rouge entre chaque récit. Ces sept nouvelles permettent de découvrir la personnalité de Geralt de Riv, personnage haut en couleur, qui n’est pas sans rappeler Elric de Melniboné, ne serait-ce que pour son physique, mais également pour l’ambiguïté de sa psychologie. Personnage désabusé, Geralt de Riv a beau être un assassin, il n’en a pas moins une morale qui le conduit à réfléchir aux conséquences du moindre de ses actes, et à préserver son humanité, voire à la bonifier.

La structure des récits et le mode narratif sont proches de ceux des contes. Andrzej SAPKOWSKI, de par sa nationalité polonaise, s’inspire déjà des mythologies slaves pour développer son univers, ces dernières fourmillant d’esprits plus ou moins hostiles à l’Homme. Mais l’auteur va au-delà et insère dans ses récits des références explicites à certains contes occidentaux (La Belle et la Bête, Blanche Neige et les sept nains), voire orientaux (Ali Baba et les quarante voleurs).

Au final, Le dernier voeu est une oeuvre plaisante. Si sa thématique générale n’est pas d’une grande originalité, le traitement qu’en fait l’auteur est intéressant, d’autant que son écriture est rythmée et non dénuée d’humour. Cela lui permet d’ailleurs, et ses lecteurs avec lui, de prendre du recul sur une thématique somme toute discutable.


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