Les Seigneurs de la Terreur

LORIN Patrick

Article publié le samedi 29 décembre 2007 par Cyrallen
Mis à jour le jeudi 31 juillet 2008
Site à visiter: Balzac Editeur

Quatrième de couverture :

Les Seigneurs de la Terreur nous plongent à l’aube du troisième millénaire. Grâce aux nouvelles technologies l’humanité conquiert l’espace, découvre des races extraterrestres et s’intègre dans l’Union Galactique : une confédération de centaines de mondes. Sur Corum Adonis, planète située aux bords de la Galaxie, d’inquiétants phénomènes se produisent. Dans la capitale Andropole, des émeutes se déclarent. Des citoyens s’agressent et s’entre-tuent sans raison. Les rescapées n’en conservent aucun souvenir. Les rares sujets qui résistent à ces vagues de folie sont pourchassés par des « ombres ». Parallèlement, Carpentier, un policier impliqué malgré lui dans les événements, tente d’échapper à des adolescents doués de pouvoirs paranormaux. Une course-poursuite s’engage dans toute la planète. Les protagonistes prennent peu à peu conscience de la menace qui pèse sur l’humanité entière.

L’auteur : Patrick Lorin, de formation sciences économiques, est passionné de géopolitique et de voyages (Asie, Amérique, Moyen-Orient, Europe). Agé de 36 ans, il a fait ses premières armes dans le domaine de la science fiction du fantastique et du policier où ses nouvelles ont été primées.

Le mot de l’éditeur : Premier titre d’une série de Balzac Éditeur consacre à la Science-Fiction, le roman de Patrick Lorin nous entraîne pendant les premiers siècles du troisième millénaire où l’essor des nouvelles technologies permet à l’humanité de se lancer dans une ambitieuse conquête spatiale. La découverte de races extraterrestres intelligentes conduit à l’avènement de l’Union Galactique, une confédération pacifique de plusieurs centaines de planètes.

L’avis de Cyrallen :

La première partie de ce récit fait intervenir une poignée d’extraterrestres, apparemment surpuissants, qui menacent une ville entière, Andropole, en semant la zizanie parmi les esprits des passants qui se mettent à s’en prendre violemment à leurs voisins sans raison. Ces E.T. en arrivent même à prendre une centrale nucléaire en otage, histoire de prouver aux autorités qu’ils ont du répondant. Vaste mascarade.

Car les anciens ennemis se transforment sitôt le conflit désamorcé en nouveaux alliés et mettent en garde l’humanité contre un danger beaucoup plus grand que tout ce qu’ils ont connu. Il prendrait la forme d’une pyramide sombre flottant quelque part aux confins de l’univers. Et manque de chance, un petit vaisseau d’exploration provenant d’Andropole est sur le point d’aller y mettre son nez, et de ramener avec lui la plus grande menace jamais imaginée par toute la confédération….

Les Seigneurs de la Terreur est un roman bien écrit, à l’intrigue bien menée. En effet, il n’est pas évident de ne pas perdre le lecteur dans les multiples intrigues parallèles faisant intervenir ces nouveaux "Seigneurs de la Terreur". Mais l’auteur y parvient sans peine, truffant son récit de rebondissements et d’intrigues variées, l’ensemble s’en trouve prenant et bien ficelé. Ces surhommes contaminés par le plus grand mal jamais connu, pantins animés, parcourent la planète, et rendus fous de haine contre leurs semblables, vont chacun suivant sa spécialité utiliser leurs nouveaux pouvoirs grandissants pour contrôler la planète entière.

Un space-opéra qui vaut le détour, à mi-chemin entre "2001 l’odyssée de l’espace" pour la grande pyramide noire faisant référence au fameux monolithe lunaire et utilisant les meilleures ficelles du genre, accrochant le lecteur de bout en bout.

Extraits :

1- Zoo d’Andropole. Banlieue Est. 9h19. Wilfrid Potetsky fit grésiller une charge électrique au bout de sa matraque. Les deux tigres verts reculèrent au fond de leur cage. Il en profita pour glisser quelques kilos de viande dans la trappe. Les fauves s’en approchèrent avec méfiance, rugirent, puis se jetèrent dessus. Le gardien du zoo leur jeta un regar mauvais. Il haïssait son métier autant que ces animaux qu’il devait nourrir. Ces bêtes stupides ne comprenaient que les coups de trique pour se tenir tranquilles. Et Potetsky ne se privait pas de leur en donner.
- Ca te plaît de faire souffrir mes amis ?
Potetsky se retourna et afficha un air ahuri sur son visage mafflu. Une femme à la physionomie difforme se campa devant lui. Une sorte de museau occupait le milieu de son faciès. Sa peau était recouverte e longs poils roux. Elle exhibait de grosses griffes menaçantes au bout de ses doigts.
- Vous avez cinq secondes pour faire vos excuses et libérer mes amis, fit-elle.
- Qui êtes-vous ? gronda le gardien en brandissant sa matraque. Vous ne voyez pas que le zoo est fermé ? Comment avez-vous réussi à rentrer ? Vous vous êtes échappée d’un asile psychiatrique, peut-être ? Allez, dégagez d’ici avant que je ne m’énerve.
- Je t’ai laissé une chance, misérable humain, vociféra Carter-Avrez en retroussant ses babines. Tu aurais dû la saisir.

L’homme leva son bras quand il vit la femme tendre ses muscles. Il porta un coup dans le vide. Deux coups de griffes le touchèrent à la gorge et au poignet.

Carter-Avrez se détourna du gardien et le laissa se vider de son sang. Elle arracha les grilles e la cage aux tigres. Les félins bondirent aux pieds de la femme-bête et frottèrent leurs longues crinières vertes sur ses jambes. Carter-Avrez les caressa affectueusement . Puis elle entreprit de délivrer tous les animaux du zoo. Elle commença par les plus féroces d’entre eux : les lézards géants du désert de Katme, les griffons de Talmazie, puis les yétis de Stonefrost.


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