Titre Original
Traduction de Raphaële PROVOST
Genre
Science-fictionEvaluation
Note 2/5
Du même auteur
- La résurrection du docteur Faustroll (Le Cycle du Fleuve)
- Le bateau fabuleux (T2 Le Cycle du Fleuve) et la nouvelle "Ainsi meurt toute chair"
- La Machine pour parler avec l’Au-delà (Un exorcisme, rituel trois)
- Le labyrinthe magique (T4 : Le Cycle du Fleuve)
- Le monde du Fleuve (T1 Le Cycle du Fleuve)
- Les Amants étrangers
- Le Faiseur d’Univers (T1 : La Saga des Hommes-Dieux)
- Les Dieux du Fleuve (T5 : Le Cycle du Fleuve)
- Gare à la bête (Un exorcisme, rituel deux)
- Le Noir Dessein (T3 Le Cycle du Fleuve)
- Comme une bête (Un exorcisme, rituel un)
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Citation
"Le mouvement Cyberpunk provient d’un univers où le dingue d’informatique et le rocker se rejoignent, d’un bouillon de culture où les tortillements des chaînes génétiques s’imbriquent". STERLING Bruce, préface à "Mozart en verres miroir", le manifeste du mouvement CyberpunkLe bout du Fleuve (Le Cycle du Fleuve)
FARMER Philip José
L’avis de Philémont :
Cette édition du cycle du Fleuve s’achève par deux nouvelles jusque là inédites en France : Un trou en enfer (A Hole In Hell, 1992) et Chute dans le Fleuve (Riverworld War, 1980).
La première est consacrée à Dante Alighieri et à sa passion pour Béatrice Portinari. Très provocatrice, elle est très agréable à lire mais malheureusement trop courte. La seconde est un passage supprimé au moment de la scission du Noir dessein et du Labyrinthe magique (ces deux romans devaient initialement n’en former qu’un). Il s’agit d’une scène de bataille peu agréable à lire et malheureusement trop longue.
Bilan du cycle du Fleuve :
Comme l’explique Gérard Klein dans sa préface à la présente édition, le cycle du Fleuve était pour Philip José Farmer son opus magnum (que l’on peut traduire par grande oeuvre). Indéniablement, il est évident que son nom est très fortement attaché à ce cycle et que pour bon nombre d’amateurs de SF, le cycle du Fleuve est un classique du genre, qu’ils l’aient lu ou non.
Dans les faits, il s’agit d’un cycle extrêmement long et très inégal. Si les deux premiers romans ont de grandes qualités et se lisent un peu comme de purs romans d’aventure, les trois autres s’essoufflent bien trop souvent pour que le lecteur ne ressentent pas ici ou là un ennui certain. Seuls certains passages, et quelques unes des nouvelles présentées ici, retiennent et relancent toute l’attention du lecteur. Il est d’ailleurs remarquable de constater que c’est quand l’auteur est le plus provocateur qu’il semble trouver toute la mesure de sa plume…